Frédéric Makowiecki et Patrick Pilet ont fait briller les couleurs françaises samedi dernier en remportant les 12 Heures de Sebring dans la catégorie GTLM. Le duo français était accompagné de Nick Tandy au volant de la Porsche 911 RSR #911. Les deux frenchies avaient de quoi avoir le sourire aux lèvres samedi soir.
Fred Mako : ” On ne pouvait pas faire mieux”
Depuis qu’il a rejoint les rangs de Porsche en qualité de pilote officiel, il lui manquait une victoire d’envergure pour le compte du constructeur allemand. C’est désormais chose faite avec les 12 Heures de Sebring dans la catégorie GTLM.
“C’est une victoire qui fait plaisir,” nous a lâché Fred Mako en allant au podium. “On savait que nous ne serions pas les plus rapides en vitesse pure. BMW, Ford et Ferrari étaient très rapides tout le week-end. Nous étions les plus lents avec Corvette durant tout le meeting. On savait qu’à la moindre erreur on serait en dehors du coup pour la victoire.”
L’équipage de la #911 n’a jamais quitté les positions de tête en dépit d’une 9e place sur la grille de départ. “Rester devant était important pour nous,” souligne le Français. “C’est plus facile pour gérer la course. On a tous les trois pris des risques sur la piste mais ça a payé. On ne pouvait pas faire mieux. Cette victoire me rappelle celle décrochée en SUPER GT à Suzuka en 2013. Il y a des belles victoires et celle-ci en est une. Les écarts sont restés faibles durant 12 heures malgré des stratégies différentes. Les 45 dernières minutes ont été délicates car on ne savait pas s’il fallait rentrer ou pas. La BMW est rentrée et on lui a emboité le pas.”
Patrick Pilet : “Attaquer, attaquer et attaquer encore”
Comme pour Fred Mako, ce succès a de quoi ravir Patrick Pilet, lui qui a gagné le championnat, le Petit Le Mans et les 24 Heures de Daytona. Sebring manquait à son impressionnant palmarès et c’est maintenant chose faite. “Sebring, c’est une histoire d’hommes,” nous a déclaré Patrick Pilet. “Ce succès fait plaisir car c’est la course d’envergure qui me manquait aux Etats-Unis. On n’a rien laissé passer du premier au dernier tour, pas le moindre centimètre. Il fallait attaquer, attaquer et attaquer encore.”
“L’équipe a fait un boulot de malade,” souligne le champion IMSA 2015. “Daytona ne s’est pas passé comme on le souhaitait. Il fallait redresser la barre à Sebring. Le début de week-end a été compliqué mais une fois encore, la course s’est mieux déroulée. On est arrivé en course en ayant une bonne auto.”
“On s’entend parfaitement tous les trois” poursuit Pilet. “Le boulot a été fait et chacun a fait sa part de travail. Fred est parvenu à tenir un relais devant la Ferrari et Nick a fait deux magnifiques relais en fin de course. Nous étions tous les trois à notre meilleur niveau. C’est la première fois où nous avons pu tirer le meilleur de notre auto à 100% sur l’intégralité d’une course.”