Il était à Monza en 2011 lors du premier meeting Blancpain Endurance, il a connu l’épopée World GT1 et sa dernière course en Blancpain remonte à 2013 où il s’était imposé à Silverstone sur une Aston Martin Vantage GT3 officielle. Sept ans après avoir roulé à Monza sur une Aston Martin DBRS9/Hexis Racing, Fred Mako est de retour dans la série au volant d’une Porsche 911 GT3-R du Manthey Racing en compagnie de Romain Dumas et Dirk Werner.
Pour ses débuts en Blancpain GT Series Endurance, le Manthey Racing va devoir faire face à une forte concurrence. “Tout est mis en place pour bien faire les choses”, nous a déclaré Fred Mako à l’issue de la journée de roulage du jeudi. “Nous arrivons sans arrogance. On sait qu’il faut encore gagner en performance. A nous de monter petit à petit en puissance. Les Total 24 Heures de Spa restent l’objectif majeur de la saison, ce qui fait qu’on doit optimiser le package avant la classique ardennaise.”
Habitué à rouler en gommes Michelin en VLN, le team allemand doit encore se familiariser avec le Pirelli P Zero DHD2, comme le confirme le Français : “A Bathurst, nous avions les anciennes gommes Pirelli et notre expérience des pneus italiens reste limitée. Les autres teams ont l’expérience des gommes Pirelli même si c’était l’ancienne génération. Le niveau des équipes est impressionnant. Il y a encore quelques années, seules quelques équipes pouvaient l’emporter. Maintenant, au moins 10 teams peuvent gagner.”
Fred Mako et le Manthey Racing ne sont pas en ‘Blancpain’ pour faire de la figuration : “Pour Porsche, c’est tout sauf un programme au rabais. C’est le troisième programme officiel après le FIA WEC et l’IMSA. L’arrière cour du paddock est impressionnante. On se croirait dans un Championnat du Monde. SRO n’a plus rien à prouver. J’ai disputé beaucoup de courses labellisées SRO et je me suis toujours régalé.”
Dans quelques semaines, Fred Mako disputera les 24 Heures du Nürburgring en compagnie de Patrick Pilet, Nick Tandy et Richard Lietz. De quoi se remettre dans le bain d’une course de 24 heures avant un retour au Mans. “Au Nürburgring, il y a deux choses importantes” souligne Mako. “Il faut être performant sur la durée et avoir une bonne vitesse de pointe. Une auto capable de dépasser en ligne droite peut gagner des courses. Là, on manque clairement de Vmax, d’où l’obligation de partir devant. Dans le cas contraire, on ne pourra pas dépasser.”