Fred Makowiecki retrouve avec bonheur le Japon, cinq ans après avoir remporté les 1000 km de Suzuka sur une Honda en SUPER GT. Point de GT500 au menu ce week-end, mais bien la Porsche 911 GT3-R/Manthey Racing qu’il partage avec Romain Dumas et Dirk Werner. L’ancien pensionnaire du SUPER GT et ses coéquipiers sont rentrés dans le top 20 et Mako-san a placé “Grello” sur la 3e ligne de la grille de départ des 10 Heures de Suzuka.
Comment se passe le début de meeting ?
“Il fait chaud (rires). Nous avons une auto très souple en termes de set-up. On s’attendait à souffrir en qualif, donc la position de départ est plutôt bonne.”
La course s’annonce compliquée ?
“On peut s’attendre à pas mal de contacts en piste. La dégradation des pneumatiques est importante, ce qui complique les choses. En GT500, on parvient à dépasser les GT300 facilement. Ici, on a une seule catégorie GT3. La chaleur sera un élément important à prendre en compte sachant qu’il fait encore plus chaud qu’aux 12 Heures de Sepang 2016. La température dans la voiture est comprise entre 50 et 60°C. C’est compliqué quand on s’arrête dans la voie des stands et qu’il faut repartir. En FIA WEC, il y a la climatisation dans la voiture, en GT500, tout est fait pour rafraîchir le pilote, en GT3, il n’y a pas de climatisation, du moins dans la Porsche.”
Vous êtes ravi de revoir les fans japonais ?
“C’est trop bon d’être ici. La culture du sport automobile au Japon est incroyable. Cela se perd de plus en plus dans d’autres pays avec un fossé qui se creuse. Des fans sont venus faire signer des autos du DTM à Dirk (Werner). Le Japon, c’est magique. Des enfants qui étaient là en 2013 ont bien grandi, certains sont maintenant quasiment aussi grands que moi. Revoir les fans et les journalistes japonais me ravit.”