Communiqué de Presse : Le Circuit de Spa-Francorchamps, dit le « Toboggan des Ardennes », et le Nürburgring, dit le « Green Hell » (Enfer vert). Deux circuits historiques et plébiscités par les pilotes, séparés par seulement 100 kilomètres d’une épaisse forêt, situés au cœur de massifs montagneux (les Ardennes pour Spa-Francorchamps, l’Eifel pour le Nürburgring). Une position qui les expose aux caprices de la météo, comme l’ont bien démontré ce samedi les TOTAL 6 Heures de Spa-Francorchamps ! En effet, la septième manche de la Super Saison FIA WEC 2018/2019 s’est déroulée par des conditions hivernales et, pendant de longs moments, même sous la neige. Pendant six heures, le « Toboggan des Ardennes » s’est donc transformé en « White Hell » (Enfer blanc) pour les pilotes.
Et si certains pouvaient s’interroger sur la capacité des pneus Michelin à faire face à ces conditions dantesques, par des températures qui sont descendues jusqu’à 1°C à cause de cette queue d’hiver sibérien, le manufacturier français n’a pas tremblé. Ses gammes des pneus Endurance slick et pluie ont assuré la sécurité aux pilotes et le spectacle au public.
Selon le programme de la manifestation, le départ des TOTAL 6 Heures de Spa-Francorchamps a été donné à 13h30. La piste était alors quasi-sèche et la température de l’asphalte dépassait à peine les 10°C. Equipés de pneus slick « Medium », les concurrents se sont envolés pour six heures de course sous le soleil. Mais la météo s’est très vite montrée capricieuse. Seulement cinq minutes plus tard, le ciel était déjà couvert par une épaisse couche de nuages, une abondante pluie « verglacée » commençait de tomber et les pilotes s’arrêtaient pour chausser les pneus pluie. Après vingt minutes, la situation avait même empiré, car la pluie s’était transformée en neige et la colonne de mercure chutait alors jusqu’à 1°C.
Après moins d’une demi-heure, la voiture de sécurité était déployée et le bon déroulement de la course était mis en discussion. Cependant, aucune sortie de piste n’était alors à déplorer, malgré une adhérence précaire et la présence abondante d’eau sur la piste.
Mais si les pessimistes voyaient les nuages plus noirs qu’ils ne l’étaient, seulement un quart d’heure plus tard de larges éclaircies laissaient déjà entrevoir le soleil. Encore quelques tours derrière la voiture de sécurité, et la course reprenait son déroulement normal.
Sur une piste qui séchait rapidement, saisir le bon moment pour chausser les pneus slick était crucial. La tournée des arrêts aux stands commençait alors, pour s’intensifier au fur et à mesure que la piste retrouvait son adhérence.
Le beau temps se stabilisait ensuite pendant environ deux heures, en laissant croire à l’ensemble des acteurs du WEC, ainsi qu’au public, que le pire était désormais derrière eux.
Deux heures et demie séparaient alors les pilotes du drapeau à damier, quand les averses et la neige sont redevenues d’actualité, pour s’intensifier par moments, en demandant l’intervention de la voiture de sécurité à plusieurs reprises. Les TOTAL 6 Heures de Spa-Francorchamps 2019 se sont finalement terminées avec 11 minutes d’avance quand, à cause d’une chute de neige particulièrement intense, la Direction de course a déployé le drapeau rouge.
En dépit de cette météo exécrable et d’un final légèrement anticipé, avec la complicité des pneus Michelin, la course s’est déroulée sans incident. C’est la Toyota TS050 – Hybrid n°8 (Buemi/Nakajima/Alonso) qui remporte les TOTAL 6 Heures de Spa-Francorchamps 2019. Sur la ligne d’arrivée, la voiture nippone est suivie par la Rebellion R13 – Gibson n°3 (Berthon/Laurent/Menezes) et par la BR1 – AER n°11 de l’équipe SMP RACING (Aleshin/Petrov/Vandoorne). Les trois voitures sont équipées par Michelin.
Le manufacturier clermontois s’est offert aussi la catégorie LMP2, avec la victoire de l’Oreca 07 – Gibson n°31 de l’équipe DragonSpeed (Gonzalez/Maldonado/Davidson). Signatech Alpine Matmut monte sur la troisième marche du podium avec le trio Lapierre/Negrao/Thiriet.
GTE sous la neige
Par nature très bataillées, avec cinq constructeurs représentés sur la grille de départ, les catégories LMGTE ont offert un spectacle époustouflant au public, venu à Spa défiant l’adversité des éléments. La tête de la course est passée de mains en mains à plusieurs reprises, selon les conditions météo et les stratégies des équipes. A la fin de l’épreuve, c’est l’Aston Martin Vantage AMR n°97 (Lynn/Martin) qui a remporté la catégorie Pro. La voiture anglaise est suivie par la Ferrari 488 GTE n°51 (Pier Guidi/Calado) et par la Porsche 911 RSR n°92 (Christensen/Estre).
Chez les Am, le trio Ried/Pera/Campbell a remporté la catégorie sur une Porsche 911 RSR, tandis que Yoluc/Alers-Hankey/Eastwood (Aston Martin Vantage n°90) et Perez Companc/Cressoni/Griffin (Ferrari 488 GTE n°61 de l’équipe Clearwater Racing) sont montés respectivement sur la deuxième et la troisième marche du podium.
Toutes ces voitures sont équipées par Michelin.
« Nous avons fait face à toute une année de conditions météo en l’espace de six heures ! », s’exclame Jérôme Mondain, manager de Michelin en Endurance. « Un éventail de situations tellement large, qu’il nous a permis de mettre à l’épreuve aussi bien l’ensemble de notre gamme de pneumatiques, que la capacité de réaction de notre équipe face à des revers météorologiques quasi-imprévisibles. Nous rentrons donc à Clermont-Ferrand satisfait et enrichis, conscients d’avoir accompli un bon travail. Encore une fois, les pneumatiques Michelin ont offert à nos partenaires sécurité et performance, jusqu’à la ligne d’arrivée ! ».
La manche de clôture de la Super Saison FIA WEC 2018/2019 se déroulera au Mans les 15 et 16 juin 2019, quand les 24 Heures du Mans réuniront 62 participants pour un double tour d’horloge.