Fuji 500 : victoire stratégique de Oshima/Yamashita (Lexus LC500)

GT500

Au vu des qualifications de cette Fuji 500, cinquième manche de la saison et la plus longue, avec une distance à parcourir de 500 miles et nécessitant quatre pitstops, on pouvait penser que Nissan et Michelin allaient pouvoir l’emporter, après les deux meilleurs chronos réalisés par Ronnie Quintarelli et Frédéric Makowiecki.

Il n’en rien été pourtant en course et la victoire est revenue à Lexus, avec le succès de la LC500/WAKO’S Team Le Mans #6 de Kazuya Oshima et Kenta Yamashita, chaussée en Bridgestone. Les deux hommes remportent ainsi leur deuxième victoire consécutive, après celle de la fin du mois de juin en Thaïlande.

Le départ avait été donné sous une forte chaleur -33°C- et les deux Nissan GT-R avaient dominé le début de course, Quintarelli (Nissan :NISMO #23) précédant Frédéric Makowiecki (Nissan/ NDDP with B-Max Racing #3).

Les deux Gt-R étaient suivies par les Lexus de Sho Tsuboi (LC500/Wedsport Bandoh #19) et de Yuji Tachikawa (LC500/Zent Cerumo #38) et celles-ci allaient grandement influer sur l’issue de la course.

Tachikawa sortait de la piste peu avant le deuxième arrêt en raison d’une roue mal fixée et sa sortie provoquait l’intervention du safety car. Lors du restart, Tsuboi attaquait Makowiecki et expédiait la Nissan du Français en tête-à-queue, Mako perdant évidemment plusieurs places dans cette mésaventure.

La Nissan NISMO était toujours au commandement, devant la Lexus/Tom’s #36 de Kazuki Nakajima et Yuhi Sekiguchi.

Aux abords de la mi-course, alors que Jann Mardenborough allait repasser par les stands pour la troisième fois, sa Nissan/Kondo Racing #24 était elle aussi en difficulté sur problèmes mécaniques et entraînait la deuxième intervention du safety car.

L’issue de la course allait se jouer là. Juichi Wakisaka, le Team Manager de la Lexus/WAKO’s Le Mans, fit rentrer aussitôt Kenta Yamashita, alors en troisième position, juste avant la fermeture des stands, la plupart des autres concurrents étant piégés, dont la voiture du leader, la NISSAN #23.

Après le restart, la Lexus #6 de Oshima se retrouvait naturellement en tête, devant la Nissan NISMO de Tsugio Matsuda, en bagarre avec la Honda NSX-GT/Kunimitsu #100, championne GT500 2018, de Jenson Button. Ce dernier prenait le meilleur sur la Nissan et terminait deuxième, à plus de trente secondes des vainqueurs.

Le Top 6 étai complété par la Lexus/Tom’s # 37 de NickCassidy/Ryo Hirakawa, la Nissan/Impul #12 de Daiki Sasaki/James Rossiter et la Honda/Mugen #12 de Hideki Mutoh/Daisuke Nakajima.

Frédéric Makowiecki trouvait une mince consolation avec le meilleur tour en course réalisé en 1.30.852.

Le classement est ici

Avec cette deuxième victoire, Oshima/Yamashita prennent de l’avance au classement pilotes, avec 60 points contre 44 à Cassidy/Hirakawa et 38,5 à Quintarelli/Matsuda

GT300

Le sort de la course s’est aussi joué en fonction des safety cars. Un parfait timing du pistop a permis à la Lamborghii Huracan GT3/JLOC #87 de André Couto/Tsubasa/Takahashi/Kiyoto Fujinami de remporter la victoire, le tout premier succès d’une Lamborghini Huracan en SUPER GT.

La Toyota Mark X MC/Saitama Toyopet Green Brave #52, qui avait dominé la première partie de la course, pilotée par Hiroki Yoshida, devait se satisfaire de la deuxième place.

Le podium de la catégorie étant complété par la Honda NSX GT3/Modulo Drago Corse #34 de Ryo Michigami et Hiroki Otsu.

Le classement est

Au classement pilotes, Shinichi Takagi/Nirei Fukuzumi (Honda NSX GT3/ARTA #55) sont toujours leaders avec 36,5, devant Sacha Fenestraz/Kazuki Hiramine (Nissan GT-R GT3 Kondo Racing #56), 32 points, mais 14 équipages sont groupés en 20 points, donc tout reste ouvert.