Depuis la finale du Paul Ricard en octobre dernier, Bodemer Auto n’avait plus roulé à l’exception d’une séance d’essais à Nogaro en début d’année sous la pluie. L’équipe dirigée par Georges Kaczka et managée par Pierre Arnaud rempile en Championnat de France FFSA GT avec une paire d’Alpine A110 GT4.
Trois des quatre pilotes de l’effectif 2019 sont toujours là : Alain Ferté, Grégoire Demoustier et Jean-Charles Rédélé. Le seul changement est l’absence de Nico Prost, parti à la concurrence. C’est donc Laurent Coubard qui épaulera le fils du créateur de la marque Alpine. Le tandem a déjà roulé ensemble l’année passée en GT4 European Series à Misano.
La saison 2020 de Bodemer Auto passera pas un programme unique en FFSA GT avec deux Alpine. Une troisième avait été pré-commandée pour Prost/Campbell qui sont passés chez CMR. Bodemer Auto espère bien tirer son épingle du jeu pour sa deuxième saison avec l’Alpine A110 GT4.
Georges Kaczka se réjouit d’être de retour sur les circuits, comme il l’a confié à Endurance-Info : “Je suis content d’être là car nous aurions pu ne pas y être. Voir un tel plateau fait plaisir à voir et cela reflète le travail fourni par SRO. Depuis mars dernier, les choses ont bien changé en bien comme en mal. Par chance, nous avons des partenaires historiques sachant que Bodemer Auto est plus une structure familiale que commerciale.”
A Nogaro, une seule Alpine A110 GT4 était en piste pour trois pilotes puisque Alain Ferté était retenu par d’autres obligations. “On aurait pu faire venir les deux autos”, précise Georges Kaczka. “Nous en avons discuté, mais le choix a été fait de n’en faire rouler qu’une seule. Le principal est que l’on soit là. Une deuxième auto aurait demandé de faire descendre un deuxième camion.” Bodemer a fait le déplacement à Nogaro en petit commando.
Même si Georges Kaczka est ravi d’être là, on a senti comme une pointe de déception dans ses propos : “La mentalité de certains est à remettre en cause. Au lieu de ressouder les gens, cela risque de les rendre plus égoïstes avec le chacun pour soi. Au lieu de dire qu’avec ce qu’on a vécu, c’est une chance d’être ici, certains trouvent encore le moyen de se plaindre. Je le répète : il faut bien se rendre compte qu’être là est un privilège. Tout le monde est un petit peu sur la défensive. Attention à l’effet boomerang en 2021 car ceux qui seront là seront ceux qui font le dos rond.”
Une chose est sûre, Georges Kaczka a bien compris que le niveau était relevé : “Il y a de plus en plus de jeunes qui arrivent en FFSA GT, ce qui est une bonne chose. Le niveau du championnat est très relevé, très certainement le plus beau d’un championnat français.”