Le Championnat du Monde d’Endurance de la FIA remanie profondément son calendrier pour une ‘super saison’ 2018/2019 qui s’annonce alléchante avec les 24 Heures du Mans à deux reprises et un retour à Sebring.
“Nous avons dû modifier plusieurs choses en août suite au départ de Porsche” a déclaré Gérard Neveu, directeur général du FIA WEC. “On doit faire face à un second avertissement après le départ anticipé d’Audi fin 2016. Le monde change et évolue. 2012 n’est pas comparable à 2017. On doit se servir de cette opportunité pour faire évoluer les choses. Porsche part et on ne doit pas se contenter de savoir si Toyota va rester. Il faut voir plus large et prendre trois facteurs en considération : premièrement, il faut garder un lien avec les voitures de sport. L’Endurance a une histoire et des championnats continentaux. Il n’est pas question de dire que parce que Porsche part, tout s’arrête. On ne peut pas éviter la technologie. Deuxièmement, il faut mettre l’accent sur les équipes qui sont nos clients avec une vue générale des clients. Et troisièmement, il faut être très prudent sur le côté économique. Si on prend une équipe LM P2, elle ne peut pas vivre au-dessus d’un certain budget. C’est la même chose pour le LM P1.”
La saison 2018/2019 comprendra donc 8 meetings en 18 mois, contre 7 en 2019/2020, Le Mans inclus. L’objectif est que pour une équipe LM P2, le budget 2019/2020 soit identique à celui de 2016, soit 20% de moins qu’en 2017.
Le double des points ne devrait plus être attribué aux 24 Heures du Mans comme c’était encore le cas en juin dernier.
“Il faut voir ce qui est bon pour le paddock d’une façon générale” poursuit Gérard Neveu. “On se doit d’être pragmatique et réaliste. Nous allons assister à une année de transition.”
