Communiqué de Presse Peter Auto
La 53ème édition du Grand Prix de l’Age d’Or qui se déroulait le week-end dernier sur le circuit de Dijon-Prenois a tenu toutes ses promesses. A commencer par des conditions météorologiques estivales idéales à la venue d’un nombreux public. Ainsi ce sont 15 000 spectateurs qui ont assisté à l’évènement cette année. Soit une fréquentation en constante progression qui récompense l’organisateur Peter Auto des nombreuses évolutions apportées à ce rendez-vous depuis qu’il en a repris les rênes en 2014.
Ce meeting qui s’inscrit comme le doyen européen des évènements de courses historiques présentait un programme de nouveau très riche avec dix plateaux et seize courses retraçant l’histoire du sport automobile, des monoplaces de Grand Prix de l’après-guerre aux prototypes du Groupe C des années 80 qui marquèrent l’histoire des 24 Heures du Mans, en passant par les GT avec une grille de départ de près de soixante concurrentes en Sixties’ Endurance, les voitures de Tourisme, la Formule 2 et la Formula Junior. Soit près de trois cent bolides réunissant également les GT plus récentes de la série Global Endurance Legends venues effectuer plusieurs démonstrations en piste.
Parmi les nombreuses voitures remarquables présentes, citons notamment la Howmet TX de 1968 de Xavier Micheron engagée dans le plateau Classic Endurance Racing. Première voiture propulsée par une turbine à s’être imposée en course et première également à porter le nom de son sponsor, constructeur de turbine pour l’industrie aérospatiale, cette machine américaine de sport-prototypes fut construite à seulement deux exemplaires. Le plateau 1 de l’Historic Grand Prix Cars Association méritait également l’attention des amateurs avec la présence de quatre Maserati 250F, modèle avec lequel Juan Manuel Fangio remporta son 5ème titre de champion du monde de F1 en 1957. Autre joyau de ce peloton, la Ferrari 246 baptisée Dino en hommage au concepteur de son moteur, Alfredo Dino Ferrari, le fils du Commendatore, décédé en 1956. Première Formule 1 à utiliser un V6 et à s’imposer avec cette motorisation, elle permit à l’Anglais Mike Hawthorn de gagner le championnat du monde en 1958. La liste des modèles d’exception réunis lors du Grand Prix de l’Age d’Or serait trop longue à énoncer et seule la visite du paddock ouvert au public permettait à celui-ci d’en mesurer la quantité et la qualité…
Au sein de la liste des pilotes, un nom ne pouvait échapper à personne. Et pour cause, puisqu’il s’agit assurément de l’un de ceux à jamais associés à l’histoire du circuit de Dijon-Prenois. Invité à piloter une Shelby Cobra 289 et une BMW M1, René Arnoux se remémorait volontiers le duel inoubliable qui l’opposa à Gilles Villeneuve lors du Grand Prix de France 1979 : ‘‘Un moment d’anthologie dans ma carrière de pilote face à Gilles qui était mon meilleur ami… Je suis vraiment ravi de participer à un tel évènement et de rencontrer tous les passionnés qui font revivre ces anciennes voitures de course qui sentent l’huile, les freins et qui sont délicates à piloter. Je l’ai expérimenté avec la Shelby Cobra. Alors que la BMW M1, de conception plus moderne, se révèle plus facile à conduire. Je me souviens de cette voiture qui participait au championnat Procar disputé en lever de rideau des Grand Prix européens. A l’époque, je n’y ai pas participé car j’étais en contrat avec Renault F1. Mais j’ai le souvenir de courses très disputées et d’une machine très appréciée des pilotes. Si un rendez-vous comme le Grand Prix de l’Age d’Or connait de plus en plus de succès, c’est en grande partie parce ce que les courses modernes, et notamment la F1, sont devenues aseptisées et que le public n’a plus accès à grand-chose. Ici le paddock est ouvert permettant la proximité avec les voitures et leurs pilotes.C’est cela qui entretient la passion.’’
Cette année, le Grand Prix de l’Age d’Or ne faisait pas seulement la part belle à l’automobile historique. Mais également à quelques-uns des fleurons de l’aviation mondiale venus animer le ciel de l’évènement samedi après-midi. Star de ce show aérien, un Spitfire de 1945 propulsé par un moteur Rolls-Royce de plus de 2000 chevaux, redoutable chasseur de la Royal Air Force durant la bataille d’Angleterre qui participa à la victoire des alliés lors de la Seconde Guerre mondiale. Mais aussi un Sea Fury de 1949 aux couleurs de la Royal Australian Navy, modèle utilisé notamment durant la guerre de Corée. Et enfin un Laird LC-RW300 Speedwing, biplan biplace de 1929, unique survivant sur les cinq construits par la firme américaine Laird Aircraft.
Autres acteurs du Grand Prix de l’Age d’Or, les clubs de marque étaient encore plus nombreux au rendez-vous avec possibilité pour eux de profiter des séances de roulage qui leur étaient réservées. Enfin, histoire de varier les plaisirs, le public pouvait également profiter des nombreux exposants et animations à leur disposition. En attendant une 54ème édition encore plus prometteuse, le prochain évènement de Peter Auto se déroulera du 30 juin au 2 juillet sur l’Autodromo de Monza, autre circuit chargé d’histoire.