WRT n’est pas la seule équipe européenne à s’intéresser à un programme complet en IMSA la saison prochaine puisque Grasser Racing Team doit faire rouler une paire de Lamborghini Huracan GT3 la saison prochaine dans le championnat américain. (In English)
L’écurie autrichienne pourrait donc bien mettre de côté son engagement en GT World Challenge Europe afin de se concentrer sur l’IMSA. Toutefois, une présence en ADAC GT Masters n’est pas à exclure avec trois Huracan GT3.
Après une victoire de catégorie GTD aux 24 Heures de Daytona 2018 et 2019, sans oublier les 12 Heures de Sebring 2019, c’est maintenant une saison intégrale qui attend Grasser Racing Team.
« Nous avons déjà un programme assez clair pour la saison prochaine », a déclaré Gottfried Grasser, patron de l’équipe, à Sportscar365. « Nous prévoyons de faire rouler deux voitures en IMSA sur toute la saison, à savoir sprint et endurance. Ce serait un rêve pour moi à titre personnel, car j’aime beaucoup les courses IMSA. J’ai assisté à la course du Petit Le Mans à Road Atlanta. Il y avait une foule incroyable, beaucoup de monde et beaucoup d’intérêt pour cette série. Si nous faisons rouler deux voitures en IMSA, nous devrons peut-être dire non au GT World Challenge Europe. »
Les deux Lamborghini Huracan GT3, plus un châssis de rechange, seront basées aux Etats-Unis à partir de décembre chez Starworks Motorsport, la structure de Peter Baron. Deux mécaniciens venant d’Europe viendront renforcer l’équipe.
« Peter Baron aide beaucoup », a précisé Grasser. « Il aide également les gars de Land Motorsport. Nous utilisons les mêmes installations. Il organise tout pour nous aux Etats-Unis et nous y resterons. A partir de décembre, nous allons tout gérer en Floride. Les voitures seront gérées sur place. Deux personnes de notre équipe ont décidé d’aller aux Etats-Unis pour préparer les autos avant et après les courses. »
Grasser Racing Team pourrait se laisser tenter en parallèle par une présence en Lamborghini Super Trofeo North America : « Cela a du sens, nous en parlons beaucoup et Lamborghini nous soutient beaucoup. Peut-être que faire le Super Trofeo America serait une bonne idée. Le championnat est un bon mélange avec l’IMSA, alors peut-être que nous aurons une ou deux autos en Super Trofeo. Vu que nous sommes aux Etats-Unis, cela a du sens. »
L’écurie autrichienne a fait face à l’utilisation des pneumatiques Michelin en IMSA et Pirelli en Europe. « Cette saison n’a pas été facile pour nous car nous avons passé beaucoup de temps pour comprendre les pneumatiques Michelin », a expliqué Grasser. « Mais c’était bien de le faire. Nous avons aussi passé pas mal de temps avec Pirelli sur la nouvelle Huracan Evo en début de saison. Nous avions planifié les quatre courses d’endurance mais nous nous sommes trop concentrés sur le Blancpain et c’est pourquoi nous avons pris la décision d’aller à Misano plutôt que Watkins Glen. Quand je regarde derrière, c’était peut-être une mauvaise décision. Si nous avions fait preuve d’intelligence, nous aurions dû envoyer la voiture à Watkins Glen, uniquement pour la démarrer. Cela nous aurait permis de prendre des points. Nous avons appris de cela et, bien sûr, il aurait été préférable de rester aux Etats-Unis. »
Si Grasser Racing Team quitte le GT World Challenge Europe en 2020, Emil Frey Racing pourrait bien faire son retour dans la série SRO.
