Sans volant à plein temps cette saison en GT3, Grégory Guilvert rebondit en GT4, toujours au sein du Saintéloc Racing sur une Porsche Cayman Clubsport MR GT4 en compagnie de Manu Rodrigues. Le meeting de Nogaro a connu des hauts et des bas, avec comme point positif un très bel affrontement avec la Porsche d’Anthony Beltoise. Les rues de Pau doivent permettre au tandem de retrouver le haut de l’affiche. Qualifiés 30e et 6e, Guilvert/Rodrigues devront rester en dehors des embûches sur un circuit tortueux.
Greg Guilvert ne boude pas son plaisir d’évoluer en GT4 : “Il faut se faire violence et ce n’est jamais gagné. La passion est toujours là et je m’éclate en piste. Il ne faut pas oublier que les autos sont proches de la série, donc avec des réactions totalement différentes de ce que l’on peut avoir en GT3. Cependant, le plaisir est bien là. Hier, des soucis de rétrogradage nous ont pollué la journée.”
Habitué aux formules de promotion, le Francilien retrouve un pilotage qui lui convient bien : “Je me suis vite mis dans le bain. J’apprécie ce type de pilotage. Je suis issu des voitures à portes avec des autos qui ‘téléphonent’ beaucoup et qui sont moins pointues pour les équipes à exploiter.”
L’escapade en GT4 ne va pas laisser totalement Greg Guilvert en dehors du GT3 puisqu’on le retrouvera chez Saintéloc Racing en Blancpain Endurance Cup au Paul Ricard et à Spa sur une Audi R8 LMS/Saintéloc Racing en Pro-Am en compagnie de Marc Rostan et Christian Kelders. “Le GT3 est devenu une catégorie de très haut niveau ces dernières années et le moindre dixième perdu te relègue loin sur la grille” tient à rappeler le pilote maison du Saintéloc Racing. “Les autos sont de plus en plus serrées, ce qui donne de belles courses. La présence de l’ABS a permis aux gentlemen de réduire l’écart avec les professionnels. La différence se fait dans le placement de l’auto en courbe. Il faut réciter sa leçon sur chaque tour : freinage dégressif, braquer, ouvrir, accélérer. Ce n’est pas un pilotage instinctif comme en rallye.”