C’est désormais une tradition, Stéphane Ratel profite des Total 24 Heures de Spa pour présenter les calendriers de la saison suivante et les plans futurs de SRO Motorsports Group. A chaque année ses nouveautés. On se dit qu’avec le temps le patron du GT mondial n’a plus aucune idée dans sa besace mais c’est mal le connaître. Les axes de développement sont GT2, GT1 et GTX.
Le GT2 sur de bons rails…
En 2018, la nouveauté nous venait du lancement de la catégorie GT2. Porsche a été le premier à dégainer avant qu’Audi n’en fasse de même avec une R8 LMS GT2 qui fait tourner beaucoup de têtes. De deux constructeurs, on passera à trois dès Barcelone avec l’annonce d’un nouveau constructeur. KTM, Lamborghini, Aston Martin et McLaren font partie des marques qui regardent d’un bon oeil cette catégorie GT2. Trois constructeurs devraient s’annoncer en 2020.
Cette catégorie GT2 s’adresse aux pilotes gentlemen propriétaires de leurs autos. Le championnat GT Sports Club comprendra cinq événements en 2020 : Monza, Zandvoort, Paul Ricard, Nürburgring, Barcelone. Deux courses seront au programme, une de 25 minutes, l’autre de 40. Trois classements distincts seront établis : Bronze, Iron Cup (50 ans et +), Titanium Cup (60 ans et +).
Retour du GT1…
SRO Motorsports Group s’ouvre à nouveau au monde du GT1 en lançant le GT1 Sports Club. La série est ouverte aux autos exclusives sans avoir à faire un développement de l’auto. On peut clairement dire que c’est une série pour les Hypercars. Le format reste à déterminer. Deux événements seront au programme en 2020 avec le Paul Ricard (3/4 octobre) et Kyalami (21/22 novembre). Si le succès est au rendez-vous dès 2020, quatre meetings seront organisés l’année suivante. SRO vise clairement les Aston Martin Valkyrie, Brabham BT61, Porsche 935, etc…
Place aux nouvelles technologies…
Jusqu’à maintenant, SRO restait en dehors des nouvelles technologies, ce qui va changer dans les années futures. 2021 va voir le lacement du GTX World Tour Concept. Dans ce cas, on ne parle pas de compétition pure et dure mais plus d’exhibition. Stéphane Ratel a bien compris que la compétition-client n’était pas encore adaptée aux nouvelles technologies. “Avoir de l’hybride est compliqué”, a expliqué Stéphane Ratel. “L’objectif de ce championnat GTX n’est pas de faire rouler que des prototypes. Cela peut aussi concerner des concept cars et des voitures de production. C’est pour cela que nous intégrons les départements clients des constructeurs. Des discussions sont en cours avec les ingénieurs afin de voir comment on peut mettre sur pied cette compétition qui sera entre performance et endurance. Il sera possible d’emprunter les belles routes européennes et aux Etats-Unis. Nous avons près de deux ans pour peaufiner le produit, développer le concept, le côté technique et la recharge. Un camion pourrait suivre l’ensemble de l’événement.” Un road-show est prévu en 2021 en Europe. L’Amérique du Nord sera au menu l’année suivante, puis l’Asie en 2023. On parle d’une présence en circuit, course de côte, rallye de régularité. Un classement combinera temps et consommation d’énergie.
Quatre catégories seront proposées : GT-X E (électrique), GTX H (plug-in Hybride), GT-X H2 (Hydrogène), GT-X A (voitures autonomes).