Communiqué de presse
LA SYNTHESE DU DIMANCHE : L’Historic Tour d’Albi, premier du nom, a vécu une longue seconde journée de courses (dix départ en tout !) dont le déroulé à séduit l’important public présent sur le tracé albigeois. L’expérience ne demande qu’à être renouvelée. Pilotes et spectateurs en sont repartis convaincus…
LES VAINQUEURS : Sept pilotes réussissent le grand chelem en rééditant ce dimanche leur victoire de la veille. Par ordre d’apparition en piste, ont réussi cet exploit : Rémi Fraisse (SportProtosCup), Jean-François Besson (Maxi 1300 Series), François Belle (Formula Ford Historic), Franck Quagliozzi (Youngtimers GTI Cup), Benoit Romac (GT Classic), Frédéric Rouvier (F3 Classic) et « Nelson » (Formule Renault Classic).
LE FAIT DU JOUR : La contribution apportée à l’ambiance du meeting par Eddy Dussau.Frère de l’ancien champion auto, le virtuose de la voltige aérienne a multiplié ses démonstrations au-dessus du circuit du Séquestre. Un clin d’œil à la tradition et à cette époque où les shows aériens étaient partie prenante des grands meetings automobiles.
LA DECLARATION : « Il faut absolument que l’Historic Tour revienne l’an prochain à Albi. Nous avons découvert ce week-end l’un des plus beaux circuits de la saison ! » (« Nelson », vainqueur en Formule Renault Classic).
AU FIL DE LA JOURNEE
Asavé GT/Tourisme & Production 66-81 (course unique)
Engagés : 10 – Le Top 5 : 1.Gaubert (Porsche 911 2,8l RSR), 2.Sirgue/Raymondis (Chevrolet Corvette), 3.Regnier (Porsche 906), 4.Julien (Lotus Elan), 5.Garrouste (Ford Mustang).
En deux mots : Sans surprise, le Perpignanais Ghislain Gaubert aborde cette première course dominicale (d’une heure) en tête et atteint le cap des 20 mn, synonyme des premiers passages obligatoires par les stands, avec une petite quinzaine d’avance sur la Porsche 906 de Sylvain Regnier et guère plus sur la Chevrolet Corvette Sting Ray de Gregor Raymondis. La fenêtre des arrêts refermée, le pilote de la Porsche 911 RSR à la déco psychédélique poursuit son échappée et s’impose malgré un drive through écopé dans le dernier quart d’heure de course. Passé au volant de la Chevrolet Corvette, Didier Sirgue rejoint l’arrivée à la deuxième place, à une quinzaine de secondes du vainqueur, et relègue Sylvain Regnier sur la troisième marche du podium. Etienne Garrouste (Ford Mustang) place la première Tourisme au cinquième rang.
SportProtosCup / Course 2
Engagés : 14 – Le Top 5 : 1.Fraisse (Lucchini Alfa), 2.Julien (Lucchini Alfa), 3.Dougnac (Epsilon Alfa). 4.Gagnard (Lucchini Alfa), 5.Guermonprez (Grac MT14).
En deux mots : Déjà classés aux deux premières places samedi à bord de leurs Lucchini Alfa, Rémi Fraisse et Franck Julien prennent à nouveau les devants et passent la mi-course nantis d’une solide avance sur l’Epsilon de Francis Dougnac. Maître du jeu jusqu’au terme des 15 tours, le Gersois Rémi Fraisse signe le premier doublé du week-end en franchissant l’arrivée avec 9,7’’ de bonus sur son camarade d’écurie. A distance de Francis Dougnac, Guillaume Gagnard hisse sa propre Lucchini au quatrième rang après avoir été retardé par un tête-à-queue au premier tour. Il précède du même coup Jean-Michel Guermonprez et Eric Baumard, lauréats respectifs en H1 et H2. « Nelson » semblait avoir course gagnée dans cette dernière catégorie avant d’être stoppé par sa mécanique dans le dernier tour.
Maxi 1300 Series / Course 2
Engagés : 19 – Le Top 5 : 1.Besson (Alpine A110), 2.E.Thiéfain (Cooper S), T.Thiéfain (Cooper S), 4.Roulière (R5 LS), 5.Chapel (Rallye 2), etc.
En deux mots : Le vainqueur de la course 1, Jean-François Besson, et son challenger malheureux, Philippe Gandini, entament un nouveau duel en fin de matinée. Les deux hommes restent au coude à coude jusqu’à la mi-course, puis le pilote de la Jem, décidemment bien malchanceux ce week-end, voit sa mécanique l’abandonner. Dès lors, Jean-François Besson a la voie libre pour aller décrocher une seconde victoire. Deuxième à 13,8’’, Enzo Thiéfain réédite sa performance de la veille et retrouve son… père Thierry sur le podium ! Bien remonté, Nicolas Roulière hissa sa R5 « Coupe » au quatrième rang.
Trophée GT Classic / Course 2
Engagés : 9 – Le Top 5 : 1.Romac (Porsche 993 GT2), 2.Mathieu (Porsche 964), 3.Vallery-Masson/Beltramelli (Marcos Mantis), 4.Cantin (Ultima GTR), 5.Roche (Porsche 928).
En deux mots : Idéalement armé au volant de sa Porsche 993 GT2, Benoit Romac domine les débats dès le premier quart d’heure de course, qu’il met à profit pour repousser Sébastien Mathieu (Porsche 964) et Laurent Vallery-Masson (Marcos Mantis) à plus d’une quarantaine de secondes.
Une fois les différents arrêts effectués, l’échappée de Benoit Romac est encore facilitée par les « stop and go » infligés à Sébastien Mathieu et José Beltramelli, passé aux commandes de la Marcos Mantis. Au final, le podium est le copié-collé de celui de la course 1. Contraint à l’abandon samedi, François Cantin hisse cette fois son Ultima au quatrième rang.
Asavé Racing 65 (Course unique)
Engagés : 16 – Le Top 5 : 1.Sirgue/Raymondis (Chevrolet Corvette), 2.Beltramelli (Chevrolet Corvette), 3.Wilhelm (Jaguar type E), 4.Bateman (Lotus Elan), 5.Verquin (Lotus Elan).
En deux mots : Auteur de la pole au volant de sa TVR Griffith 400, Didier Gruau s’échappe en tête mais des problèmes de freins le contraignent à l’abandon après 13 tours. Didier Siergue le relaie au commandement avant de laisser de volant de sa Chevrolet Corvette Sting Ray à Gregor Raymondis. Du fait d’un arrêt trop bref, celui-ci écope aussitôt d’un « Stop and go » sans que cela ne remette en jeu sa domination. Au terme de l’heure de ronde, José Beltramelli assure un doublé des Corvette, tandis de Bernard Wilhelm complète le podium aux commandes de sa Jaguar type E. Didier Marty place sa Frazer Nash Le mans de 1948 – la doyenne du plateau – à la huitième place.