L’Historic Tour fait escale ce week-end sur le Circuit du Val de Vienne. En ce vendredi, premier des trois journées du meeting, ce début d’automne était véritablement davantage un été indien, avec une température de pointe de 29°C ! Profitons-en, car la suite du week-end s’annonce moins bien…
300 pilotes en piste
Comme d’habitude, l’Historic Tour a fait le plein des engagés, avec près de 300 voitures -monoplaces, GT, Protos, Tourisme- sur le tarmac. Les autos sont un tantinet moins nombreuses puisque quelques stakhanovistes bravent les lois anti-cumul et sont inscrits dans plusieurs plateaux !! Certaines voitures portent encore sur leurs flancs des noms prestigieux et d’autres dont quelques protos ont des déco avec un arrière-pensée de 24 Heures du Mans…
Ces plateaux sont nombreux : GT Classic, F3 Classic et FRenault Classic, SportsProtosCup, Trophées Ford Kent, YoungTimers GTI Cupet Roadster Pro Cup, Trophée Maxi 1000, Challenge Formule Ford Historc, Legends Car Cup, Trophée Lotus, Saloon Car, ASAVE Racing. Cette abondance entraîne évidemment une occupation de la piste quasi permanente pendant les trois jours, avec onze séances d’essais privés, onze séances d’essais qualificatifs, vingt-deux courses.
Deux titres de Champion de France décernés
Le meeting du Val de Vienne est le dernier de l’Historic Tour 2017 comptant pour les Championnats de France.
Deux titres seront attribués dans la Vienne : le titre GT/Tourisme et le titre Monoplace/Protos.
Pour le GT/Tourisme, la couronne est presque acquise à Franck Morel. Il est invaincu cette année, avec sa surpuissante Viper GTS-V.R 8 litres de 1997 (Plateau GT Classic) et une Porsche 930 (ASAVE). Durant les essais privés, il a de nouveau atomisé la concurrence. Une troisième place lui suffirait pour le titre.
En Monoplaces/Protos, la situation est presque identique. Antoine Robert et sa Formule Renault Turbo ont dominé la saison, le jeune pilote sarthois ayant remporté toutes les courses. Ses deux éventuels rivaux pour le championnat, Nicolas Beloo (Van Diemen F Ford) et François Belle (Lola F Ford Historic) doivent absolument faire la carton pleine ce week-end et compter sur un faux pas de Robert, à qui une deuxième place suffirait. Antoine Robert a marqué son territoire lors des qualifications. Non content d’être de nouveau le plus rapide de FR Turbo, il a devancé en fin de séance toutes les Formule 3 à qui il rendait une bonne vingtaine de chevaux et alors que sa monoplace était un peu plus lourde, décrochant ainsi sa toute première pole position overall de l’année. Si les choses se déroulaient dès demain d’une manière simplement normale, Antoine pourrait bien devenir (hormis les champions F4 bien sûr) , à 17 ans et 4 mois, l’un des plus jeunes Champions de France auto. La voiture d’Antoine est l’ancienne voiture de Claude Degremont -le patron de CD Sport- avec laquelle il décrocha le titre de Champion de France de Formule Renault. Il en reprendra d’ailleurs le volant dans trois semaines à Magny-Cours pour une manche hors Championnat de l’Historic Tour.
Une Gillet peut en cacher un autre (et vice versa !)
Une superbe Gillet Vertigo 1999 (moteur Alfa Romeo 3,5l) trône dans les stands. Son pilote est Eric Gillet. Pourtant, rien à voir avec le concepteur belge de cette voiture au look qui ne laisse pas indifférent, avec son capot avant Vertig…ineux . Le français Eric Gillet qui pilote cette Vertigo jaune n’a aucun lien de parenté et de nationalité avec Tony Gillet, le constructeur de cette GT atypique.
Endurance-Info dans la course
EI est aussi en piste ce week-end. Pierre Pelosi, par ailleurs, membre du Bureau du Club des Pilotes des 24 Heures du Mans, nous fait l’amitié d’arborer les couleurs de Endurance-Info sur la Ventury Trophy 400 avec laquelle il court en GT Classic.
Des Legend Cars très colorées
Les déco des Legend Cars sont toujours aussi chatoyantes, et de plus elles font le spectacle. On en a même surpris une qui avait embarqué une passagère (clandestine?) pour les qualifications…