Malchanceux à Nogaro où il n’a pas pu défendre ses chances tout le week-end suite à une sortie de sa monture, Jean-Luc Blanchemain s’est rappelé au bon souvenir de ses adversaires dans les rues de Pau avec une troisième place en course 1 et une victoire dans la suivante sur la Porsche Cayman Clubsport MR GT4/IMSA Performance qu’il partage avec son neveu Michaël dans la classe Am.
Avec cinq participations aux 24 Heures du Mans en GT1, le Normand a roulé sa bosse dans diverses disciplines allant du GT à la Cup en passant par le rallye-raid. Le gentleman s’est laissé convaincre par son neveu Michaël de revenir sur les circuits au volant d’une GT4 dans la classe Am.
“En France, les gens ont toujours aimé le GT et c’est encore le cas avec l’arrivée des GT4” nous a confié Jean-Luc Blanchemain. “La preuve est qu’il y a beaucoup d’autos et que le public répond présent. Il faut s’attendre à un développement en 2018 du fait de l’arrivée de nouvelles autos. Comme à chaque fois, Stéphane Ratel a eu une idée de génie.”
Champion 2013 Gentlemen Trophy en Blancpain Endurance Cup au sein de la structure de Jérôme Policand, Jean-Luc Blanchemain a trouvé sa place en FFSA GT : “Le championnat est parfait pour les gentlemen. Une série comme la Blancpain Endurance Cup devient de plus en compliqué pour nous. A mes débuts dans le championnat, il y avait de 10 à 15 am et on pouvait prendre du plaisir. Maintenant, il faut avoir les yeux rivés dans les rétroviseurs.”
En 2005, l’ancien pilote du Luc Alphand Aventures du temps de la Corvette était au volant d’une Chrysler Viper GTS-R dans les rues de Pau : “A cette époque, on ne se posait pas la question de savoir si les GT1 étaient adaptées pour un tel tracé. J’en garde de très bons souvenirs. Le plateau était très relevé et dépasser dans les rues paloises avec une Viper n’était pas chose facile.”
La GT américaine a laissé place à une Porsche Cayman et c’est avec deux coupes que le patron de Loft Retail Cars a quitté les Pyrénées : “J’ai pris beaucoup de plaisir en gérant ma course sans être gêné. Je n’ai pas essayé de faire parler le chrono. Ça glissait beaucoup à la fin. Les pneumatiques étaient un petit peu en délicatesse mais ce fut une belle course. De toute façon, à Pau, c’est toujours un vrai régal !”