Comme Endurance-Info, l’International GT Open a débuté en 2006. GT Sport, la structure dirigée par Jesus Pareja est bien plus ancienne puisqu’elle a été créée en 1998 pour organiser le championnat GT espagnol. Depuis, l’International GT Open a pris le relais pour sortir des frontières espagnoles et fouler des tracés FIA de Grade 1. La série réjouit les gentlemen qui y trouvent leur compte sans pour autant occulter les pilotes professionnels.
Ancien pilote reconverti en promoteur, un peu à l’image de son ami Stéphane Ratel, Jesus Pareja fait l’unanimité dans le milieu par sa gentillesse, son ouverture d’esprit et la fidélité de l’équipe qui l’accompagne depuis des années. A l’aube du lancement de la saison 2021, Jesus Pareja a fait le point avec Endurance-Info sur le cru 2021.
Comment se présente cette saison 2021 ?
“Les premières indications ont montré que 2021 s’annonçait bien. Malheureusement, on souffre de difficultés pour que les pilotes puissent voyager. Nous en avons plusieurs qui viennent hors de la zone européenne, ce qui n’est pas simple. En 2020, certains d’entre eux ont dû faire de longs périples pour rejoindre nos meetings. Toutefois, le plateau général doit prendre de l’ampleur en cours de saison et même dès le prochain meeting de Spa-Francorchamps. La diversité est bien présente cette année et nous espérons avoir une à deux Ferrari en cours de saison.”
L’Espagne commence elle aussi à s’ouvrir ?
“Le pays s’ouvre petit à petit, comme les autres pays européens même si tout est variable en fonction des régions. A titre d’exemple, des zones autour de Madrid restent confinées. Tout dépend des indicateurs concernant le COVID-19. Les choses évoluent rapidement dans un sens comme dans l’autre.”
Malgré une situation encore compliquée, on voit que le GT se porte bien dans les différents championnats. C’est aussi votre avis ?
“On remarque que d’une façon générale, le GT se porte plutôt bien. Je parle avec les équipes et les pilotes. Les avis sont unanimes, tout le monde veut rouler même si la situation n’est pas confortable. Si en 2020 nous avions été contraints de remanier le calendrier, il n’est pas prévu à ce jour de le modifier cette année.”
Compte tenu de la situation, le Pro-Am reste une force ?
“Faire la part belle aux associations Pro-Am est clairement une force. Le Pro-Am est le coeur du GT Open. Au Paul Ricard, nous avons 50% de Pro-Am, 25% de Pro et 25% de Am. Il manque juste une équipe française (rires).”
Organiser une course commune avec le GT Open Cup Europe le dimanche est prévu sur toute la saison ?
“Tout dépend des circuits où nous allons. Au Paul Ricard, c’est tout à fait possible. Il faut aussi prendre en compte le nombre d’engagés dans chaque championnat. Avoir de 20 à 25 autos dans chaque série est ce que l’on recherche. Pour le prochain rendez-vous de Spa, nous visons une vingtaine d’autos en GT Open et 18 à 20 en GT Open Cup Europe.”
Selon vous, le GT thermique a encore un bel avenir ?
“Le GT a encore de beaux jours devant lui. Peut-être qu’il n’explosera pas comme il a pu exploser dans le passé, mais la catégorie est solide. Le GT n’est pas mort. Tout le monde est d’accord pour dire qu’il faut maintenir les coûts. Si les différents acteurs font ce qu’il faut pour cela et que la situation est bien contrôlée, on peut encore avoir de belles années en GT thermique. A ce jour, je ne vois pas le GT électrique décoller, notamment à cause du poids des autos.”