A un peu plus d’un mois du lancement de la saison 2019 au Paul Ricard, Jesus Pareja a de quoi être un promoteur heureux. Le plateau GT Open s’annonce qualitatif et quantitatif, l’EuroFormula Open doit connaître un nouvel élan et les débuts de la GT Open Cup devraient être intéressants. Les deux meetings de la Winter Series ont permis aux équipes de s’affûter et tous les regards sont maintenant tournés vers le premier meeting de l’année. Jesus Pareja a fait le point avec nous sur la saison à venir.
Combien d’autos peut-on attendre cette saison ?
“Tous les programmes ne sont pas finalisés à 100% mais je pense qu’on peut tabler sur 25 à 30 autos. L’an passé, nous avions une moyenne de 26, ce qui était parfait. Le niveau des équipes monte d’année en année et on s’attend à une nouvelle belle saison. Sur certains meetings, on peut arriver à 30 GT3 en fonction des engagements à la course.”
La confiance est la même pour le lancement de la GT Open Cup ?
“Là aussi, on attend plus de 20 autos. En plus des constructeurs déjà annoncés, on espère avoir Alpine, Aston Martin et même Chevrolet avec la Camaro.”
On sent un renouvellement dans vos pilotes qui évoluent en GT. C’est votre avis ?
“La catégorie GT3 est devenue au fil du temps une catégorie pour les jeunes pilotes, ce qui n’était pas le cas il y a quelques années. Les jeunes ont compris qu’ils n’iraient pas tous en Formule 1 et qu’il était possible d’avoir un statut de professionnel avec le GT3. On le voit aussi en GT Open Cup, notamment avec Teo Martin Motorsport qui fait confiance à la jeunesse. De plus en plus de pilotes passent en GT après avoir roulé chez nous en EuroFormula Open.”
Le GT n’est donc pas mort…
“Certainement pas ! Je crois même que la GT Open Cup est l’avenir pour se faire repérer avant de voir plus haut. C’est l’entrée de gamme en GT. Dix à douze pilotes qui évoluent dans nos championnats GT sont passés par la case monoplace. Cela nous donne donc de l’espoir pour la suite. Il y a de la place pour les deux et je ne pense pas que la catégorie GT4 va tuer le GT3. Les deux produits sont intéressants et ont encore de belles années devant eux. N’oublions pas qu’il y a de moins en moins de coupes mono-marques avec la disparition des championnats Seat, Renault Sport R.S.01 ou encore le Maserati Trofeo. Pour un budget similaire, il est possible de rouler dans une vraie GT de course en GT Open Cup.”
Il n’est toujours pas prévu d’organiser une course GT Open sur un format plus long ?
“On vient d’être malade et on travaille maintenant sur le renouveau de notre championnat monoplace, sans oublier le lancement de la catégorie GT Open Cup. Avant de penser à de nouveaux projets, il faut bien stabiliser ce que l’on a. N’oublions pas que j’ai été avant tout un pilote d’endurance. Les équipes ne sont pas contre une course plus longue. Il faut s’assurer de trouver le bon circuit et que le timing s’y prête.”