Vice-Champion de France FFSA GT 2018 en compagnie de Jean-Luc Beaubelique, Jim Pla sera une nouvelle fois l’un des hommes à surveiller cette saison. Le Biterrois arrive en terrain connu cette année : coéquipier, auto, équipe. AKKA-ASP Team pourra compter sur quatre équipages pour faire la course en tête mais le tandem de la #87 sera scruté par la concurrence. Jim Pla va avoir un programme chargé cette saison avec FFSA GT, Blancpain GT Series Endurance et Blancpain GT World Challenge Europe, à chaque fois avec Jean-Luc Beaubelique et/ou Mauro Ricci.
Quel est votre état d’esprit avant d’aborder ce meeting de Nogaro ?
“On attend les qualifications pour voir ce que cela va donner. Il y a beaucoup de monde en piste et des noms connus. Ce sera forcément plus compliqué que l’année passée pour monter sur le podium et jouer la victoire. Jean-Luc et moi allons tout faire pour rendre la meilleure copie possible. Le gros avantage est qu’on connaît bien mieux le package Mercedes-AMG GT4 que l’année passée. Même dans l’équipe, il faudra se méfier des autres pilotes. Aurélien (Panis) et Fabien (Barthez) seront de sérieux clients, Thomas (Drouet) et Benjamin (Riccci) également. Il faudra déjà être la meilleure Mercedes de l’équipe (rires).”
Vous prenez toujours autant de plaisir à rouler en GT4 ?
“L’auto est sympa à piloter sachant qu’il faut rester très fin à son volant. A aucun moment la Mercedes-AMG GT4 est nettement au-dessus du lot. Elle est juste bien équilibrée et bien partout. Cette année, je m’occupe aussi de l’auto en Am où je fais tout mon possible pour faire progresser les pilotes. C’est agréable de voir la progression sachant que cela pousse aussi Jean-Luc vers le haut.”
2019 est une année chargée pour vous…
“Avec trois championnats, je ne vais pas avoir le temps de m’ennuyer. J’ai la chance de disputer trois championnats de haut niveau. Je vais tout faire pour confirmer en GT4 et me montrer le plus possible en GT3. Mon objectif est clairement de percer en GT avec comme but de me faire repérer par un constructeur, un peu à la Jules Gounon ou Vincent Abril. La catégorie GT3 est celle où il y a les constructeurs.”
Malheureusement, Monza n’a pas bien débuté…
“Nous étions bien partis mais une sortie de piste a anéanti toute chance de bon résultat. Mon relais était bon, tout fonctionnait plutôt bien car je venais de prendre la tête du Pro-Am. Il y a eu un contact avec une autre Mercedes. Dans le contact, le pilote m’a accompagné vers la gauche et j’étais à mille lieux de m’attendre à cela. C’était un vrai choc. C’est vraiment dommage d’entamer la saison de la sorte sachant que nous étions performants tout le week-end malgré des qualifications compliquées à gérer.”
Vous prenez de plus en plus de plaisir à rouler en Endurance ?
“La discipline me plait beaucoup car cela implique tout le monde. C’est un vrai travail d’équipe. Malgré le résultat final, nous avons beaucoup appris à Monza.”
Jean-Luc a encore une marge de progression ?
“On connaît sa performance depuis des années. Jean-Luc a franchi une nouvelle étape en termes de pilotage et de confiance. Il me tarde de voir cela sur la saison. Avoir d’autres gentlemen dans l’équipe est un plus.”
