En seulement cinq mois, Jim Pla a disputé trois programmes chez AKKA-ASP Team. Entre la saison complète de GT World Challenge Europe Powered by AWS et le Championnat de France FFSA GT, le Biterrois a eu du pain sur la planche. Il lui a fallu passer de la Mercedes-AMG GT3 à la GT4 au gré des meetings, toujours avec Jean-Luc Beaubelique (sauf en GTWC Europe Sprint où il était avec Benjamin Hites). On a souvent vu Jim Pla dans les positions de tête, et ce dans les deux catégories GT.
La saison a été intense ?
“Courte, mais intense ! Voilà ce qui peut résumer la saison 2020. Tout s’est vite enchaîné, notamment pour les équipes qui ont eu du pain sur la planche avec peu de répit entre les meetings.”
Quel bilan tirez-vous de la saison ?
“En GT4, la saison a été plutôt bonne avec trois victoires. Malheureusement, nous n’avons pas été constants car soit on prenait les 25 points de la victoire, soit on marquait très peu de points. Sur le plan de la performance, nous avons prouvé que nous étions là. Pour ce qui est de la partie GT3, la saison en Sprint s’est bien terminée à Barcelone avec une victoire et un podium en trois courses. Benjamin débutait dans un championnat où il n’est pas facile de se faire une place. Pour ma part, je continue à bien apprendre la Mercedes-AMG GT3 où je ressens maintenant les mêmes sensations que dans la GT4. La saison a été ponctuée de hauts et de bas avec la sortie de piste d’Imola, le podium du Nürburgring et l’abandon à Spa très tôt dans la course. On sait que dans ce championnat la régularité paie.”
Vous êtes certainement le pilote le plus scruté en GT4 de part vos performances. Il manque un petit quelque chose pour rouler en Pro en GT3 ?
“Disons qu’il manque un petit truc mais j’espère bien poursuivre en GT3 la saison prochaine au sein d’un équipage solide. Mon but est de continuer l’aventure avec l’équipe de Jérôme Policand où je me sens bien.”
Vous vous orientez à nouveau vers un double programme GT3/GT4 ?
“Ce serait l’idéal de mixer les deux même si se n’est pas simple de passer de l’une à l’autre sur le même week-end comme on a pu le voir à Magny-Cours. L’idée est de repartir avec Jean-Luc car il y a vraiment de quoi bien faire. On l’a vu en GT4 European Series au Paul Ricard avec les deux victoires en Pro-Am. Pour ce qui est du GT3, jouer devant en Pro ou Silver sur un programme complet me plairait vraiment. La grille GT3 est devenue incroyable avec un championnat de folie. Même en ayant de l’expérience, avec un grand nom, tu n’es pas devant tout de suite. La catégorie GT3 est devenue au fil du temps une catégorie qui comprend pas mal de spécialistes. Le GT World Challenge Europe est clairement le championnat de référence.”
Vous avez eu l’occasion de tester il y a peu un karting électrique innovant développé par AKKA Technologies. Une expérience intéressante ?
“C’est surprenant sachant que cela faisait plus de dix ans que je n’avais plus pratiqué le karting de compétition. J’ai un scooter électrique, donc je connais les sensations à l’accélération. Le karting est encore un peu lourd, mais le développement n’est pas terminé. Il n’y a pas le moindre bruit, mais ton oreille s’habitue au ressenti du pneu. J’ai pris beaucoup de plaisir et j’ai clairement envie de revivre cette expérience. Le pilotage fait penser à une GT avec moins de glisse.”