En faisant le choix de la BMW M4 Ekris pour son retour à la compétition sur un programme complet, Julien Piguet savait qu’il faudrait du temps pour prendre ses marques face à une forte concurrence emmenée par un peloton important de Porsche Cayman. La BMW M4 Ekris alignée par BMW Team France qu’il partage avec Frédéric Johais compte bien sortir son épingle du jeu à Magny-Cours, circuit dont la marque bavaroise est partenaire.
Julien Piguet et Fred Johais ont dominé les deux qualifications sur le tracé nivernais : “Lors du lancement du championnat à Nogaro, nous étions à des années lumières de notre potentiel. Nous avons été plus dans le coup à Pau même si cela ne s’est pas vraiment vu. A Dijon, on doit gagner la course 2. Jusqu’à maintenant, nous n’avons pas pu tout mettre dans l’ordre et toute l’équipe a beaucoup travaillé pour rectifier le tir.”
Le fondateur et directeur général de Driving Evolution est pleinement satisfait de son implication en FFSA GT : “SRO a fourni un travail de folie depuis la reprise du championnat. Voir Stéphane Ratel au briefing pilotes est aussi un gage de confiance sur son implication. Le plateau est magnifique et la communication au rendez-vous. Jamais je n’aurais cru cela possible en aussi peu de temps. Le GT4 est clairement le produit qui manquait en France.”
L’objectif est bien de poursuivre en 2018, toujours sous l’étiquette BMW : “Les plans ne sont pas encore fixés. Nous allons tester la nouvelle BMW. L’idée est de faire rouler trois autos avec peut-être un mix ancienne/nouvelle BMW. Le team monte en puissance, ce qui est aussi le cas de BMW Motorsport via la gamme M, l’implication à Magny-Cours et le retour au Mans. On sait que le modèle actuel a encore un fort potentiel. Ce n’est pas pour rien qu’Ekris Motorsport vient de décrocher le titre à un meeting de la fin de saison. Cette auto est atypique face à une Porsche Cayman qui reste la base. La M4 Ekris est bien sur certains circuits, moins bien sur d’autres.”
En juin dernier, Julien Piguet a disputé la Journée Test des 24 Heures du Mans sur la Porsche 911 RSR/Dempsey Proton avant de voir plus haut : “Je tiens à disputer les 24 Heures du Mans. Je connaissais déjà le grand circuit pour avoir pris part au Mans Classic. Cela fait trois ans que j’essaie de participer à la course et cette année, c’est vraiment passé tout près. J’ai vraiment aimé l’expérience sur la Porsche même si la vitesse était inférieure à la Spice C2 du Mans Classic. Le simulateur chez AOTech m’a permis de mieux appréhender les procédures. Pour un débutant, c’est un vrai avantage.”
En parallèle à son implication en GT4, Julien Piguet s’occupe également de la structure Autovitesse qui compte faire rouler trois Lamborghini Huracan Super Trofeo en 2018 dans le championnat Lamborghini Super Trofeo Europe.