Cela fait maintenant quatre ans que Julien Schell n’avait plus couru dans un meeting ACO soit depuis l’arrivée des nouvelles LMP2. Ce n’est pas pour autant que le patron de Pegasus Racing est resté en dehors du sport auto. Sa structure a roulé dans différents championnats, notamment la NASCAR Whelen Euroseries.
Avant de retrouver Pegasus Racing en Ligier European Series, certainement dès le prochain meeting de Spa, Julien Schell était en piste au Paul Ricard sur une Ligier JS P4 couvée par Larbre Compétition. Le Strasbourgeois partageait son volant avec Thomas Duchene. Troisième temps de sa qualification, Julien Schell a montré qu’il avait de beaux restes.
“C’est le premier meeting de l’année et je devais faire rouler une Ligier JS2 R sous Pegasus Racing”, a déclaré Julien Schell à Endurance-Info. “Malheureusement, je n’ai pas trouvé de coéquipier à temps pour partager le volant avec moi. J’ai donc annulé ma venue il y a quelques semaines, mais Ligier m’a mis en contact pour rouler chez Larbre Compétition. C’est en étant sur place qu’on rencontre des gens. J’ai quitté le championnat il y a quatre ans et ce n’est pas simple de renouer des contacts.”
Pegasus Racing et Julien Schell ambitionnent de faire rouler au moins une JS2 R dès le prochain meeting de Spa avec la possibilité d’en aligner une deuxième.
En attendant, le patron-pilote a rejoint l’emblématique équipe Larbre Compétition, une des écuries les plus titrées de la scène GT française de tous les temps : “Je dois dire que ça me plaisait bien de rouler pour Larbre Compétition qui reste l’une des plus belles équipes en France. Quand tu fais Le Mans, tu coches une case. Quand tu roules en WEC, tu coches une autre case. Quand tu roules pour Jack Leconte, tu en coches une nouvelle.”
Revoir Pegasus Racing en prototype à l’avenir fait partie des envies avec, pourquoi pas, le LMP3 : “Faire du LMP3 en Michelin Le Mans Cup ou dans une autre série ACO, comme faire rouler plusieurs autos en Ligier European Series font partie des plans pour 2021. Pour le reste, les budgets sont tellement élevés que c’est devenu compliqué. Tous les teams qui sont partis ne sont pas revenus. Faire l’ELMS demande beaucoup de temps, d’argent et d’énergie. Disputer la Michelin Le Mans Cup ou l’Ultimate Cup Series a du sens car cela permet d’optimiser le tout. Quand tu as tout le matériel en avance, tu peux commencer à prospecter. Je suis sorti du milieu, y revenir est compliqué.”
Une présence de Pegasus Racing en monoplace n’est pas à exclure non plus. Pour la petite histoire, les enfants de Julien ont mis un pied en karting. Pegasus Racing a une grosse activité de préparation et d’entretien de véhicules avec une partie axée sur l’historique avec l’envie d’aller en compétition.