Le plateau LMP2 de l’European Le Mans Series 2020 n’est pas encore totalement connu, mais on sait déjà que KEO Racing sera de la partie avec une Dallara P217. Basée à 80 km au nord-ouest de Copenhague, l’équipe danoise a débuté par la Formule Renault en 2004 pour devenir vice-champion Nordic Series deux ans plus tard. KEO Racing a ensuite écumé les pelotons de la Formule Renault Northern European Cup 2.0 et la Formule Renault Europa Cup 2.0.
Il aura fallu attendre 2015 pour voir KEO Racing relever un autre défi que la monoplace avec le Danish Touring Car Championship. C’est ensuite un programme LMP3 qui a été mis sur pied en 2017 avec comme seule ambition : arriver aux 24 Heures du Mans. L’écurie dirigée par Kim Olsen compte bien se faire une place dans le monde du prototype dès 2020 avec l’European Le Mans Series. Après des premiers essais à Barcelone, Kim Olsen est revenu avec nous sur ce challenge LMP2.
Comment se sont déroulés les essais de Barcelone ?
« Nos premiers tests ont été positifs. Comme vous le savez, nous sommes nouveaux dans la catégorie LMP2 et cela représente beaucoup de travail pour nous. A Barcelone, nous avons testé plusieurs pilotes intéressés par notre projet. L’écurie est encore en pleine découverte de la voiture, mais nous avons réussi à mettre à profit, comme il le faut, le temps en piste. Les réactions des pilotes et de notre personnel sont encourageantes. »
Pourquoi avoir choisi un châssis Dallara ?
« Nous avons choisi la Dallara parce que cela nous offre la possibilité de travailler directement avec la marque, ce qui peut nous aider à développer notre voiture et atteindre un bon niveau de compétitivité le plus tôt possible. Nous sommes quasiment sûrs que l’auto est bonne avec la bonne combinaison de pilotes. De plus, dans la Dallara, tous les types de pilotes peuvent être dans l’habitacle, et ce peu importe votre taille. »
Vous prévoyez de demander une entrée pour les 24 Heures du Mans 2020 en plus de l’ELMS ?
« Nous allons déjà faire nos débuts en European Le Mans Series, ce qui fait que nous ne prévoyons pas de participer aux 24 Heures du Mans 2020. Nous voulons aller au Mans, mais très certainement en 2021 ou 2022. Cela dépendra principalement de nos pilotes et de nos partenaires. »
C’est un programme sur le long terme ?
« Oui clairement ! Depuis que nous avons quitté la Formule Renault, nous avions l’intention de venir en ELMS. Nous sommes maintenant à quelques pas de ce défi et nous voulons être compétitifs dans cette série. Bien sûr, nous avons des objectifs plus ambitieux. Chaque chose en son temps et nous allons commencer par nous concentrer sur la prochaine saison. Un pas après l’autre. »
On pourrait voir KEO Racing en Asian Le Mans Series ?
« Bien sûr, l’Asian Le Mans Series nous intéresse grandement et cela pourrait faire partie de notre programme en 2020. Actuellement, nous travaillons sur notre saison européenne. »
L’équipage 2020 est bouclé ?
« Tout reste ouvert. Nous avons quelques combinaisons en tête, mais nous attendons encore un peu pour donner aux autres pilotes l’occasion de connaître notre projet. Comme toujours, le budget du pilote détermine le choix à la fin. »
Qu’en est-il du programme LMP3 ?
« Notre meilleure option est de poursuivre en Michelin Le Mans Cup, non seulement pour des raisons logistiques, mais aussi parce que nous aimons le championnat. Nous avons des pilotes intéressés pour rejoindre l’équipe mais il est encore trop tôt pour dire quoi que ce soit à propos de l’équipage. Nous espérons tester plus de pilotes en décembre, janvier et février. »