La FIA, l’ACO et l’IMSA travaillent ensemble pour le futur de l’Endurance

#8 TOYOTA GAZOO RACING (JPN) TOYOTA TS050 HYBRID LMP1 SEBASTIEN BUEMI (CHE) KAZUKI NAKAJIMA (JPN) FERNANDO ALONSO (ESP)

La FIA et l’ACO n’ont pas exclu l’intégration de DPi de nouvelle génération dans la catégorie reine à l’avenir, ce qui ferait alors trois types d’autos avec les ‘Hypercars’ basées sur les autos de route, les prototypes avec un look Hypercar, et donc les DPi. 

Gérard Neveu, directeur général du FIA WEC, a confié que le lien avec l’IMSA était toujours d’actualité avec l’organisation régulière de réunions entre les deux entités. Toutefois, il semble qu’une adoption complète du règlement Hypercar en IMSA ne soit pas d’actualité même si la décision finale n’a pas été prise.

« Je pense que des deux côtés, depuis le début, si nous pouvions trouver un moyen d’avoir un niveau similaire de performance dans les catégories reines, ce serait très utile pour les deux parties à l’avenir », a expliqué le patron du FIA WEC à Sebring. « En même temps, nous avons une discussion permanente entre les responsables techniques de la FIA, l’ACO et l’IMSA sur la situation. L’IMSA nous a expliqué quel était le plan pour le DPi. Nous savons clairement que l’évolution aura lieu pour janvier 2022. Le fait est que si nous pouvions trouver un moyen de nous rejoindre un jour, ce serait mieux. C’est toujours ce que nous recherchons. »

Selon Gérard Neveu, l’intégration possible des DPi dépendrait des performances des deux plates-formes dans le cadre de leurs réglementations respectives. La cible de 3.30 mn au tour sur le circuit du Mans a été confirmée, ce qui va donc obliger à ralentir les LMP2 quelques années après le coup de boost accordé.

« S’il est possible de faire quelque chose, alors pourquoi pas », a confié Gérard Neveu. « Si le niveau de performance est similaire, cela fonctionnerait alors très bien. La question est au final le niveau de performance. C’est la raison pour laquelle nous devons voir la version finale du règlement. Vous devez procéder étape par étape. Voyons quelle sera la version finale du règlement que nous utiliserons dans un futur proche au Mans et en WEC. Il faut donc voir si cela fonctionnera avec la nouvelle réglementation DPi. Ce sera à ce moment-là que la question se posera. C’est impossible à dire maintenant. »

Du côté de l’ACO, Vincent Beaumesnil, directeur des sports à l’ACO, se réjouit de la bonne santé des DPi sur le sol américain : « Aujourd’hui, la catégorie DPi correspond à 80% de la voiture ACO. C’est un châssis LMP2, ce qui fait que nous sommes fiers du succès du DPi car nous avons construit, avec la FIA, une grande partie du côté technique de cette voiture. Elle est très bien adaptée aux Etats-Unis. Est-ce le cas en Europe ? C’est une bonne question. »