Quand on passe son temps sur les circuits à travers le monde, on pense qu’on ne découvrira plus rien de nouveau, que tout est connu. Pourtant, il y a toujours des nouveaux championnats à découvrir et la Lamera Cup en fait partie. Cela fait un bon moment que Christophe Bouchut nous avait convié à venir voir la série imaginée par Wilfried Merafina. L’aventure Simulateur Académie Racing a (enfin) permis de venir découvrir la Lamera Cup sur le magnifique tracé de Dijon. La météo a fait les choses bien en cette fin octobre avec une température printanière durant trois jours, ce qui a ravi la trentaine de concurrents.
Le concept de la Lamera Cup est clair : rouler un maximum pour un coût réduit. Avec une auto développant 330 chevaux (moteur 5 cylindres turbo) pour 900 kg, la formule fait dans le mille. Magny-Cours, Spa, Nogaro, Paul Ricard, Jerez (course de 24 heures), Dijon et Misano accueillent la série cette année. 90 heures de roulage sur une saison à un prix abordable (plus d’infos ici), c’est assez rare pour être souligné.
Wilfried Merafina et son équipe mettent un point d’honneur au plaisir des acteurs. A Dijon, près de 5 heures d’essais libres et 1 heure de qualif le vendredi avant une course de 8 heures (divisée en deux parties) le samedi.
Attention ne vous méprenez pas car devant son côté convivial, la compétition est clairement présente dans les trois classes (Elite, Pro-Am, Gentlemen). Rien qu’à Dijon, les noms de Christophe Bouchut, Fred Mako, Michael Blanchemain, Christophe Hamon, Jérémy Sarhy, Philippe Marie ou encore Grégory Fargier sont autant de pilotes chevronnés qu’on voit, ou qu’on a vu, dans d’autres séries majeures. Allez battre les Pierre Couasnon et Julien Debin, tous deux spécialistes de la discipline, n’a rien d’un long fleuve tranquille.
La Lamera Cup reste l’essence même du sport automobile avec une ambiance conviviale, une formule d’accès au sport auto avec des néophytes qui viennent se faire plaisir sur chaque meeting sachant que vous faire prendre un tour par Christophe Bouchut ou Fred Mako n’a rien de dégradant, bien au contraire. A ce titre, les deux nous ont régalé en fin de course avec de très belles passes d’armes très propres. Certes, on est loin de la vitesse d’un prototype mais le but est bien de se faire plaisir sur une auto qui conserve les mêmes pneumatiques Continental sur une course de 8 heures. Pourtant, croyez-nous que les pros ne font pas de cadeaux aux gommes.
En Lamera Cup, pas besoin de montrer patte blanche pour un accès dans les différents stands ni même à la voie des stands. Le ravitaillement en carburant se fait dans une zone dédiée et les équipes ne changent pas les gommes. La base du sport auto est là et on ne manquera pas de revenir avec plaisir dès que l’occasion se représentera.
Plus d’infos sur la Lamera Cup ici