Sous l’impulsion de Christophe Cresp, propriétaire, et Stéphane Roux, directeur général, la Mitjet connaît un nouveau souffle. La série initiée par Jean-Philippe Dayraut a été reprise en 2020, l’année de tous les dangers compte tenu de la situation sanitaire. Pour cette deuxième saison sous l’ère Cresp/Roux, la Mitjet International (Sprint) accompagne les championnats SRO Motorsports Group.
Après Nogaro, la Mitjet sera à Magny-Cours, Albi, Lédenon et Paul Ricard dans le cadre du FFSA GT. Début juillet, le championnat fera escale à Misano en soutien du GT World Challenge Europe. Fort d’un beau calendrier, d’une formule attractive financièrement, les perspectives de développement s’annoncent intéressantes. De quoi ravir Stéphane Roux…
La Mitjet International intègre complètement les séries SRO ?
“Le COVID-19 nous a permis d’intégrer les championnats SRO. Nous avons débuté à l’été dernier à Nogaro où nous avons remplacé un plateau qui était absent. Nous avions 15 autos. Par la suite, nous sommes allés à Albi toujours en soutien du FFSA GT et une place était disponible à Lédenon. En 2020, nous avons fait un mix SRO/Ultimate Cup Series. Lors de la finale du Paul Ricard, nous nous sommes mis d’accord pour 2021. Avec Laurent Gaudin (manager général du Championnat de France des Circuits, ndlr), nous avons appris à se connaître et on se comprend bien. La Mitjet International avait l’envie d’être chez SRO à 100% cette année.”
Vous allez même sortir du cadre français…
“Nous avons cinq manches en France et une en Italie à Misano dans le cadre du GT World Challenge Europe. Le timing est parfait pour nous car nous relançons la Mitjet Italie avec une première course au Mugello. Cinq manches seront organisées cette année. On a aussi le Danemark en Supertourisme qui va ouvrir aux 2.0l en 2022. J’espère que nous pourrons trouver un distributeur pour le Benelux. Nous avons un championnat qui est plutôt sudiste.”
Qu’est ce qui fait le succès de la série ?
“La voiture est facile à piloter même si aller vite n’est pas simple. Le pilotage fait clairement la différence. Les équipes peuvent faire des réglages qui restent assez basiques. On tient à la rigueur sur le plan technique. La Mitjet International est très formatrice pour un rapport prix/plaisir très intéressant avec un volant complet pour environ 60 000 euros. Yann Ehrlacher est passé par la Mitjet, tous les gentlemen qui roulent chez AGS Events en Am également. Sébastien Baud et Victor Weyrich ont été couronnés en Mitjet, Edouard Cauhaupé a disputé quelques courses avant de basculer en GT4. La Mitjet est clairement un vivier de pilotes qui passeront ensuite en TC France et GT4.”
La voiture va évoluer ?
“Elle restera dans cette configuration jusqu’à fin 2023. Si le championnat se développe, pourquoi pas faire une coupe européenne sans forcément avoir une grosse évolution sur l’auto. Une Mitjet coûte 45 000 euros…”