Depuis 1965 et la victoire de la Ferrari 250 LM de Jochen Rindt et Masten Gregory, Ferrari court toujours après un succès aux 24 Heures du Mans. La Ferrari 333 SP n’a pas apporté ce succès tant attendu des tifosi en terre sarthoise à la fin des années 90 et la marque italienne est maintenant présente au Mans depuis 2002 en GT.
Depuis une dizaine d’années, la rumeur de revoir la marque italienne pour la gagne au Mans a couru à de nombreuses reprises. Ferrari a régulièrement fait part de son envie de 24 Heures du Mans mais c’était à chaque mécontentement de ce qui se passait en Formule 1. Cette fois, c’est le nouveau plafond budgétaire en F1 (environ 145 millions de dollars en 2021) qui a fait réagir Mattia Binotto, patron de Ferrari F1, dans un entretien à Sky Sports Italia.
Ferrari cherche donc différentes alternatives pour occuper son personnel et selon Binotto, l’IndyCar et l’Endurance font partie des pistes.
« Franchement, nous avons face à nous un moment stratégique important car avoir la même plateforme pour le WEC et l’IMSA est une bonne opportunité », expliquait Antonello Coletta en février dernier. Le responsable du département GT chez Ferrari confiait que la plateforme LMDh faisait partie des pistes même si à Maranello, on aimerait bien construire son propre châssis. Pour cela, la classe Le Mans Hypercar est parfaite mais pour un coût supérieur au LMDh et avec cette dernière, la possibilité est clairement donnée de rouler aux Etats-Unis avec la même auto.
Pour un coût équivalent au GTE, Ferrari pourrait mettre sur pied un programme LMDh et on croit savoir que la marque italienne ne serait plus contre l’utilisation d’un châssis Dallara, ORECA, Ligier ou Multimatic.