Si le monde du sport auto est à l’arrêt, celui des miniatures continue de fonctionner même si les difficultés d’approvisionnement restent compliquées. La marque Spark, bien connue des passionnés d’endurance, est sur le front en Chine tout près du circuit de Zhuhai. Hugues Ripert et son équipe ont repris le travail après une période de confinement, celle-ci ayant débuté bien plus tôt qu’en France.
“Nous avons redémarré l’activité”, a déclaré Hugues Ripert à Endurance-Info. “Tout s’est arrêté en février, mais le travail a repris. Le problème reste l’acheminement vers les distributeurs. La demande est là, mais le transport est très lent et très cher. Les clients attendent les miniatures, mais la production a été relancée.”
En attendant la réception des colis, les montages se poursuivent chez Spark : “On fabrique, on met en place de beaux projets avec pas mal de nouvelles choses à venir. Le secteur des constructeurs risque de tourner au ralenti dans les prochains mois, ce qui va nous laisser plus de temps pour des modèles historiques. A ce jour, il n’y a pas de retard sur la sortie des modèles.”
A titre d’exemple, le report des 24 Heures du Mans à septembre va donner un peu plus de temps à Spark : “Quelques modèles du Mans sont décalés, mais tous les modèles de l’édition 2019 devraient être disponibles avant celle de 2020. On s’accorde juste un peu plus de temps et cela permet aussi de rattraper le retard, mais aussi d’étaler la sortie des GT.”
Comme l’Europe, la Chine est passée par la case confinement, comme l’explique Hugues Ripert : “Le confinement n’a pas été le même qu’en Europe. Ici, il a été durant le Nouvel An chinois, ce qui fait que personne ne travaillait. Nous n’avons donc pas pu rouvrir l’usine. Ensuite, il a fallu prendre toutes les mesures nécessaires de sécurité et maintenant l’activité tourne à 100%.”
Comme partout, Spark a dû mettre en place des mesures strictes : “La températures des salariés est prise plusieurs fois par jour, le masque est obligatoire, le lavage des mains aussi. Tout a été mis en place dès le début car c’était la condition sine qua non pour rouvrir. Depuis, il n’y a plus aucun cas car les mesures sont strictes. Le souci est uniquement pour l’expédition qui retarde la chaîne et le flux des transactions. Beaucoup de choses dépendent de l’Europe. On vend des miniatures, mais aussi des médicaments car la miniature est un bon remède au stress.”
Malgré cette difficulté d’approvisionnement, des nouveautés sortent chaque mois. Hugues Ripert en profite aussi pour se replonger dans les procédés de fabrication avec une remise en cause, l’étude de nouvelles gammes.