Gordon Murray Automotive fait coïncider la présentation de sa T.50s avec la date de naissance de Niki Lauda. Quoi de plus normal pour une Supercar qui prend le nom de T.50s Niki Lauda. Le pilote autrichien, décédé le 20 mai 2019 est né le 22 février 1949.
Comme sa petite sœur T.50, cette version est conçue sans compromis avec des chiffres qui donnent le tournis : 852 kg, moteur Cosworth V12 3.9 litres, 725 cv à 12 100 tr/mn, ventilateur arrière de 400 mm qui produit jusqu’à 1500 kg d’appui. Le nombre est limité car 25 T.50s Niki Lauda seront assemblées, chacune pour un prix supérieur à 3.5 millions d’euros. La production débutera en janvier 2023 au Royaume-Uni à Dunsfold, une fois les 100 T.50 terminées.
« La T.50 est la Supercar ultime sur route, mais j’ai toujours rêvé d’aller plus loin pour construire une version qui offre une expérience de conduite sur piste comme aucune autre voiture dans l’histoire », a déclaré Gordon Murray. « Lorsque nous avons créé la McLaren F1 GTR, elle a été développée à partir de la voiture de route F1. Depuis sa création, la T.50s Niki Lauda a été conçue en parallèle de la T.50. Pour la T.50, notre objectif était clair : faire de la meilleure voiture pour la route. Avec la T.50s Niki Lauda, c’était tout aussi clair, faire de cette voiture la meilleure voiture à piloter pour la piste. En d’autres termes, nous avons réfléchi à savoir quelle serait la chose la plus cool de conduire sur piste et de créer une expérience de conduite sur piste comme aucune autre voiture de l’histoire. Nous n’avions aucun intérêt à réaliser le meilleur temps au tour ou à créer un vaisseau spatial surchargé au détriment de l’implication du conducteur, car en fin de compte, vous devez posséder un niveau de compétence et une forme physique d’un pilote de F1 pour en tirer le meilleur parti. »
Gordon Murray a voulu quelque chose de simple mais efficace : « J’ai défini quelques paramètres pour créer la voiture et l’expérience ultime du conducteur sur piste : une position centrale, un V12 derrière vos oreilles tournant à plus de 12 000 tr/mn produisant plus de 700 chevaux. De plus, nous voulions avoir la possibilité de se présenter sur n’importe quelle piste, de faire quelques vérifications de base et de s’amuser, sans avoir besoin d’une équipe d’assistance derrière. »
Le constructeur annonce un rapport poids/puissance meilleur qu’une LMP1 à moteur atmosphérique. Chaque propriétaire pourra régler le châssis et l’aéro en fonction de ses envies. « Lorsque nous avons lancé la CFD pour la première fois, nous étions déjà en avance sur notre objectif d’appui », explique Gordon Murray. « A un moment, nous avions atteint un appui de 1900 kg, mais nous l’avons réduit à 1500 kg pour rendre la voiture plus facile pour les propriétaires. »
La T.50s Niki Lauda commémore la victoire du pilote autrichien F1 au GP de Suède 1978 sur la Brabham BT46B. Chaque châssis sera nommé de l’une des victoires en F1 de Gordon Murray. Le premier châssis prendra le nom de Kyalami 1974 et les autres reprendront ses 24 victoires suivantes dans l’ordre chronologique.