Le Championnat de France FFSA GT reprend ses droits durant deux jours à Nogaro. Le tracé gersois accueille une trentaine de concurrents pour la première confrontation officielle entre les différents protagonistes. On ne peut pas encore dire que la saison 2020 sera un copier-coller des GT4 présentes à Nogaro, mais on s’en rapproche. La crise sanitaire a en toute logique fait des dégâts, mais le plateau 2020 alliera qualité et quantité sur les cinq meetings de la saison.
Laurent Gaudin, manager général du Championnat de France FFSA GT, nous en a dit un peu plus sur une année 2020 qui restera forcément dans les annales.
“Avant la crise, on avait le potentiel pour 40 autos“, a déclaré Laurent Gaudin à Endurance-Info. “Des équipes étrangères ont montré de l’intérêt, mais la situation actuelle a compliqué les choses. En toute logique, il y a une réduction du nombre de concurrents et nous tenons à remercier les gens qui nous font confiance.”
2020 marque les débuts de la Toyota GR Supra GT4, mais cette année est aussi celle du désamour de la Porsche. “Avant la crise, on a pu voir que certaines autos ont subi un désintérêt”, explique le manager général. “Il n’y a plus de Porsche, une seule BMW et peu de Ginetta. C’est selon moi un tort car il y a une Balance de Performance qui fonctionne bien et qui fait qu’une Ginetta G55 GT4 a encore son mot à dire. La BOP est là pour garantir un bon niveau de performance à tout le monde. La victime principale est la Porsche. Historiquement, les Porsche sont là quasiment chaque année en FFSA GT.”
Après plus de huit mois sans se côtoyer, la caravane FFSA GT se retrouve pour le plus grand plaisir des différents acteurs : “Avec le confinement, l’ambiance générale n’était pas au beau fixe. En Championnat de France FFSA GT, il y a un vrai échange humain. Les gens sont en manque de relation. On espère tous que les courses vont pouvoir reprendre comme prévu et que tout le monde puisse retrouver ses réflexes le plus rapidement possible. Les médias ont aussi un rôle à jouer pour positiver quand il le faut.”
Comme les autres championnats, SRO Motorsports Group a mis en place un protocole sanitaire qui a évolué au fil des semaines, comme l’explique Laurent Gaudin : “C’est assez stressant car les normes ne cessent de changer. Ce qui est vrai le lundi ne l’est plus forcément le vendredi. Il faut toujours mener son enquête pour avoir la bonne information. Sur une épreuve standard, tout le personnel sera limité. Quand on parle de huis clos, cela veut dire qu’il n’y a pas de public et pas d’invités. Après, on peut parler d’effectif réduit.”
A ce jour, le meeting de Nogaro (21/23 août) pourra accueillir 5000 personnes, mais, là aussi, les choses peuvent évoluer en fonction des directives gouvernementales. Il faut aussi arriver à coordonner les décisions gouvernementales avec ce qui peut se faire localement.