Communiqué de Presse : L’équipe de Trajectoire, organisatrice du Liège-Rome-Liège 2018, continue de mettre les bouchées doubles afin de proposer une édition la plus prestigieuse possible du 9 au 16 juin prochains. Mieux, elle anticipe même ce qui pourrait constituer son avenir à court terme… « Comme une autre épreuve belge, le millésime 2018 du Liège-Rome-Liège sera placé sous l’observation de la FIA, en vue d’une éventuelle intégration au calendrier du Trophée FIA des Rallyes de Régularités pour voitures historiques dans le futur, annonce Jean-François Devillers. Nous en sommes flattés… mais cela oblige aussi l’organisation à tenir compte de nouveaux paramètres. »
A commencer par l’acceptation au départ des voitures relevant de la Période J2, c’est-à-dire celle des véhicules construits entre 1986 et 1990. « La FIA autorise ce type de voitures, ce qui nous a incités à les intégrer dès cette édition, explique Eric Chapa, Directeur de Course. Pour nous, il est néanmoins essentiel que l’arrivée d’autos plus modernes, et donc plus confortables et plus performantes, ne pénalise pas les concurrents misant sur des voitures plus anciennes. Un coefficient d’âge et de motorisation sera donc appliqué à ces modèles, tandis que la table des coefficients a été adoucie pour les voitures relevant de la période entre 1980 et 1985. »
Il convient de préciser qu’en temps normal, le Trophée FIA des Rallyes de Régularité n’applique pas de coefficient particulier pour les véhicules de la Période J2. « Pas question pour nous de déforcer les concurrents qui prennent le départ avec de vraies anciennes, à l’image de la Ford Anglia lauréate l’an dernier, poursuit Eric Chapa. Nous allons donc appliquer ce coefficient avec pour objectif premier de démontrer son bien-fondé à la Fédération Internationale de l’Automobile au terme de cette édition 2018. Si cette manière de procéder n’agrée pas les responsables du Trophée FIA des Rallyes de Régularité, le Liège-Rome-Liège continuera sur sa lancée actuelle, en tant qu’épreuve indépendante. Mais comme nous avons eu des demandes de concurrents souhaitant engager des autos construites entre 1986 et 1990, c’est l’occasion de faire d’une pierre deux coups et surtout d’être pro-actifs… »