– En 1906, le circuit de la Sarthe faisait 103,180 km.
– A la fin des années 20, les autos étaient tirées par des chevaux pour rejoindre la grille de départ. Il fallait économiser le moindre litre de carburant.
– En 1923, les couleurs des voitures étaient celles fixées par les règlements de l’Automobile Club de France : bleu (France), rouge (Italie), jaune (Belgique), vert (Angleterre), blanc (Etats-Unis).
– En 1924, les concurrents devaient s’arrêter à l’issue du 5e tour afin de procéder au montage de la capote et effectuer un minimum de deux tours avant de pouvoir la replier.
– 1926 marque le premier triplé d’une marque : Lorraine-Dietrich.
– En 1931, le cap des 3000 km est franchi.
– Dix femmes étaient au départ en 1935, sept à l’arrivée.
– La Seconde Guerre Mondiale n’a pas permis d’organiser les 24 Heures du Mans de 1940 à 1948. En 1943, sous l’occupation, l’ACO a célébré le 20e anniversaire de la course. Une exposition rétrospective était organisée à la concession Peugeot, située rue Nationale au Mans.
– Pour le retour de la course en 1949, l’ACO a reçu pas moins de 104 demandes d’engagement.
– 1949 marque la première année où le règlement technique admet les prototypes. Cette même année, on retrouve la première voiture à rouler au gazole, la Delettrez. Elle n’a pas rallié l’arrivée (panne d’essence après 20 heures de course).
– L’ACO a reçu 112 demandes d’engagement en 1950 pour 60 partants. 24 marques étaient au départ.
– Le manège équestre de la 3e légion de gendarmerie a accueilli les concurrents pour le traditionnel pesage en 1950.
– L’édition 1951 est marquée par le décès de Jean Larivière qui pilotait une Ferrari 21 Export en compagnie de son beau-frère, André Guelfi. La Ferrari de Larivière est sortie de la piste au Tertre Rouge. Le pauvre Jean Larivière a été retrouvé par les sauveteurs au volant de sa voiture, mais sans sa tête. Le pilote a été décapité en passant sous les barbelés.
– Le cap des 4000 km est dépassé en 1953.
– 1955 est l’année de la tragédie avec 82 morts. Les relevés dans les Hunaudières (en place depuis 1954) montrent des vitesses assez élevées : 291 km/h pour Ferrari, 281 km/h pour Jaguar. Deux jours après la course, le ministère de l’intérieur interdit toute compétition de sport automobile sur le sol français jusqu’à l’instauration de nouvelles mesures.
– Après Jean Larivière en 1951, André Guelfi a perdu un deuxième coéquipier en 1958 suite au décès de ‘Mary’ au volant d’une Jaguar D.
– L’informatique fait son arrivée en 1959, via IBM, qui s’occupe des résultats.
– Paul Frère a renoncé à sa carrière après sa victoire aux 24 Heures du Mans 1960. Le pilote belge l’avait promis à sa femme.
– Le premier musée de France dédié à l’automobile a été inauguré au Mans en 1961.
– Un muret en béton fait son apparition pour séparer la piste des stands en 1965. C’est aussi cette année là que voit le jour le Circuit Bugatti.
– L’écrivain Bernard Clavel a suivi l’équipe Alpine durant l’épreuve en 1967 et, plus particulièrement, Jean-Claude Andruet. Le romancier s’en est servi pour son livre “Victoire au Mans”.
– Les premiers pneus slicks ont vu le jour en 1967 grâce à Michelin qui équipait les CD et plusieurs Alpine.
– Pour manifester contre le départ type Le Mans qu’il juge trop dangereux, Jacky Ickx a décidé de traverser la piste en marchant. Parti dernier, le Belge s’est imposé pour 120 mètres.
– Seules sept autos sont classées en 1970 sur la cinquantaine au départ.
– Jean-Pierre Beltoise s’est fait remarquer en 1971 après avoir donné une interview à Paris-Match avec le titre “Le Mans est une absurdité”.
– En 1972, Georges Pompidou est le 1er président de la République à donner le départ de l’épreuve. En 1958, Vincent Auriol avait assisté à l’arrivée.
– Il faut attendre 1977 pour voir la victoire d’un équipage à trois pilotes : Barth/Haywood/Ickx.
– Thierry Perrier engage une Porsche 911 SC roulant à l’éthanol en 1980 (48% d’éthanol issu de la betterave).
– 1981 marque la 1ère année de la sortie d’un pace-car suite à l’accident de Thierry Boutsen sur une WM. Peu de temps après, le pace-car fait une nouvelle entrée en piste après l’accident mortel de Jean-Louis Lafosse au volant d’une Rondeau.
– Le premier warm up (45 minutes) des 24 Heures du Mans est mis en place en 1982. Les autos sont remises en épi avant le départ, tradition abandonnée depuis 1971.
– En 1983, aucune voiture ouverte n’est au départ afin de respecter le règlement en vigueur.
– Jaguar signe son retour au Mans en 1984 après 20 ans d’absence.
– 1985 marque l’organisation d’un GP de Formule 1 (Canada) le même week-end que les 24 Heures du Mans.
– Pour la première fois depuis 1970, aucune femme n’est au départ de l’épreuve en 1986.
– Un moteur Volvo est monté dans la Tiga/CEE Sports Racing qui ne s’est pas qualifiée en 1987.
– 1987 voit l’arrivée d’un speaker japonais en la personne de Bill Tamama. Cette même année, Masanori Sekiya profite des 24 Heures du Mans pour se marier dans la Sarthe.
– 1988 est la dernière année d’une participation d’une Rondeau au Mans. La M379C dispute ses 9èmes 24 Heures du Mans. C’est aussi l’année du record dans les Hunaudières de la WM avec 405 km/h pour Roger Dorchy.
– Les Sauber-Mercedes comptaient bien briller en 1988 mais les C9 n’ont pas pris le départ cette année-là. La raison invoquée était une charge aéro excessive après la crevaison dans la courbe des Hunaudières de Klaus Niedzwiedz lors des essais.
– Deux chicanes sont installées dans les Hunaudières en 1990, l’année où les disques de frein en carbone font leur apparition.
– Quelques équipes font confiance à une carrosserie courte sur les Porsche 962C de 1990. C’est le cas chez Brun Motorsport et Alpha.
– Si généralement les pilotes des 24 Heures du Mans sont expérimentés, Thierry Salvador espérait bien disputer la première course de sa vie au Mans en 1990. Même s’il est parvenu à se qualifier, il s’est vu refuser le départ, sa licence ayant été délivrée par erreur par la FFSA.
– Michael Schumacher débute au Mans en 1991, son unique participation. Le pilote allemand est reparti avec le meilleur tour en course en 3’35”564. C’est aussi en 1991 qu’est lancée la prise d’empreinte des vainqueurs dans le centre-ville du Mans.
– La veille du départ des 24 Heures du Mans 1991, un feu d’artifice célèbre les nouvelles installations.
– Wayne Taylor prend le départ seul de l’édition 1992 sur la BRM puisque ses coéquipiers ne se sont pas qualifiés. Le pilote américain avait donc aucune chance d’être classé.
– Pour éviter toute concurrence avec la Ford, Yves Courage rebaptise ses Cougar en Courage en 1993.
– Christophe Dechavanne fait des débuts remarqués au Mans en 1993 sur une Venturi 500 LM qu’il partage avec Jacques Laffite et Michel Maisonneuve (abandon).
– Cinquante autos sont admises au départ en 1994 pour seulement 46 stands.
– La parade des pilotes fait son arrivée en 1995.
– Ferrari revient au Mans en 1995 via Euromotorsports, la structure d’Antonio Ferrari. Cependant, l’équipe refuse d’utiliser le limiteur imposé par l’ACO.
– Comme en 1980 et 1991, la grille de départ de l’édition 1996 ne correspond pas à la hiérarchie des essais.
– Joest Racing parvient à s’imposer avec une seule auto au départ en 1997, ce qui n’était plus arrivé depuis 1939 avec Bugatti.
– 1998 marque la présence d’une seule LMP2 au départ avec la Debora de Didier Bonnet.
– Michelin fête son centenaire en 1998 en fêtant une 7e victoire, la première remontant à 1923.
– Frank Biela inaugure le trophée du meilleur rookie en 1999.
– Yannick Dalmas remporte un 4e succès en 1999, à chaque fois sur des autos différentes.
– Jacky Ickx est élu pilote du siècle en 2000. Il compte six victoires aux 24 Heures du Mans
– Les Cadillac LMP sont équipées d’un système de vision nocturne en 2000, le système étant issu de la série.
– Pour la première fois depuis 1970, Kremer Racing n’est pas au départ en 2000. L’équipe a remporté Le Mans en 1979.
Photo : Porsche Motorsport