Le Mans Classic a publié sur sa page Facebook les premières listes des inscrits. Même si nous ne sommes qu’au mois de janvier, donc à six mois du meeting, la neuvième édition du Mans Classic affiche déjà presque complet.
Parcourons un peu ces premières listes :
Group C (1982-1993)
Les voitures du Groupe C sont un peu les guest stars du meeting, même si elles n’auront qu’une seule course, contre quatre aux concurrents des six autres plateaux.
En 2017, dans les courses du Group C Racing, on n’a vu que peu de Jaguar, mais en juillet prochain, sur les 29 déjà engagés figurent 4 Jaguar : 1 XJR-9 de 1988, année de la victoire de Jan Lammers/Johnny Dumfries/Andy Wallace , 2 XJR-11 et 1 XJR-12. La Peugeot 905 EVO1 bis 1993 sera aussi de la fête, pilotée par Dominique Guenat. Le Mans oblige, Porsche est en force avec 7 962 avec au volant quelques spécialistes du Group C comme Tommy Dreelan/Aaron Scott ou la famille France.
Michel Lecourt sera également sur une Porsche 962, probablement assisté par Raymond Narac. Le rapide Nick Padmore pilotera une Nissan NPTI 90, Georg Kjallgren va ramener au Mans la Courage C26S aux couleurs de la Sarthe et on verra aussi en piste de nombreuses Spice dont celles de Jean-Marc Merlin et de Eric De Doncker, des Lola, des TOJ, des Sauber, des Alba, une Sthemo, des Tiga, l’EMKA Aston-Martin, une Toyota 85C, une très rare GKW …
Parmi ces 29 inscrits, 17 ont participé à une ou plusieurs éditions des 24 Heures du Mans. Pour l’instant, pas de Sauber-Mercedes C11, pas de Lancia LC2 ou de Rondeau, mais patience…
En 2016, les Spice avaient causé la surprise, avec la victoire de la SE89C de Julien Piguet devant la SE90C de Eric De Doncker et la Porsche 962 de Tommy Dreelan/Aaron Scott.
La liste des premiers engagés est ici
Plateau 6 (1972-1981)
Le plateau est presque au complet avec 62 voitures, dont 27 authentiques participantes des 24 Heures du Mans.
Les Porsche seront en nombre avec des 935 (Jean-Marc Merlin, Dominique Guenat), des 934, des 930, des 911…, mais Ferrari ne sera pas en reste avec plusieurs 512BB (Christian Pescatori), ou de nombreuses Chevron, Lola ou Osella 2 litres.
Remarquons parmi les concurrents quelques belles « têtes de gondole », avec pour débuter, à tout seigneur, tout honneur, Henri Pescarolo, quadruple vainueur des 24 Heures et recordman des participations, que l’on reverra au volant d’une Inaltera de 1976, Jochen Mass, vainqueur des 24 Heures du Mans 1989, qui pilotera une Porsche 911 Carrera RSR, Paul Belmondo qui pilotera une Porsche 935, Jacques Nicolet qui va ressortir sa Duckham’s Ford, Al Goethe et Stuart Hall, au volant d’une Mirage GR7 de 1974, Paul et Patrice Lafargue et leur Lola 2 litres….
C’est Marco Werner, associé à Ulrich Schumacher, qui avait remporté le plateau au cumul des trois manches avec une Porsche 936 devant une Porsche 935 et une Lola T286
Plateau 5 (1966-1971)
50 voitures inscrites, dont 17 vrais châssis des 24 Heures antérieures. Porsche est également en force, avec des 906, des 908, des 910, des 911, trois 917 -parmi les vedettes du plateau- dont une pilotée par Derek Bell -quintuple vainqueur des 24 Heures- en personne.
Cependant les Lola T70, habituelles lauréates du plateau ne leur céderont en rien, une d’entre elles étant confiée à Jacques Laffite, Marco Werner, triple vainqueur au Mans pilotant une Lola T212 ; les Ford GT40, les Chevron ou la Ferrari 512S seront aussi en vedette, tout comme la Howmet TX qui fait son retour sur la piste mancelle.
Les Lola T70 avaient fait le triplé il y a deux ans, Bernard Thuner précédant Eric De Doncker et Toni Seiler.
Plateau 4 (1962-1965)
Le plateau est déjà copieux, avec 55 inscrits dont 13 anciennes participantes des 24 Heures. Les étoiles habituelles du plateau 4 sont les Ford GT40 (Ferrão, Hart, Tromans) et les AC Cobra (Ludovic Caron, Jean-Marc Merlin), mais aussi les Jaguar.
Un autre ancien vainqueur du Mans, Stéphane Ortelli, lauréat des 24 Heures en 1998, sera au départ, toujours sur une Porsche, pas sur une 911 GT1 mais sur une 904 GTS. Des Alpine M63 et M64 sont également engagées.
En 2016, les Ford GT40 avaient fait le doublé, Shaun Lynn devançant Richard Meins, la Shelby Cobra de Ludovic Caron complétant le podium.
Plateau 3 (1957-1961)
48 voitures sont inscrites, dont 11 anciennes du Mans.Traditionnellement, les Lister -Knobbly ou Costin- jouent les premiers rôles, et ce devrait être de nouveau le cas face aux escouades de Jaguar E ou d’Aston Martin DB4, avec pour arbitres des redoutables Ferrari 250 GT, dont la fameuse Breadvan.
Chris Ward avait été le vainqueur du plateau en 2016 avec une Lister Costin devant une Austin Healey 3000 et une Ferrari 250GT.
Plateau 2 (1949-1956)
52 voitures dont 12 châssis ayant fait les 24 Heures. Le plateau 2 est le royaume des Jaguar C ou D, mais c’est aussi un plateau extrêmement diversifié avec à l’heure actuelle 22 marques représentées dont des raretés comme une Jowett, une Kieft, une DKW, une Skoda, une Fiat, une Borgward ou encore une Cunningham….Marco Werner sera également dans ce plateau avec une Lotus Mark IX.
En 2016, Andy Wallace avait imposé une Jaguar D devant une Maserati 300S et une Lotus XI.
Plateau 1 (1923-1939)
53 voitures dont 11 participantes des 24 Heures par le passé. La Talbot Lago T26 ex monoplace décalée de Christian Traber (1939), victorieuse en 2016, sera une nouvelle fois la grande favorite de ce plateau d’avant-guerre, devant des Bugatti, des Delage, des Riley. Si ces vieilles gloires ne seront pas les plus rapides en piste, elles assureront le spectacle visuel avec les magnifiques carrosseries des Bentley 4,5l ou des Lagonda.
La liste des premiers engagés des plateaux 1 à 6 est là