Sans programme sportif cette année, Benoit Morand n’a toutefois pas tiré un trait sur le Championnat du Monde d’Endurance de la FIA. Le Suisse était présent au Mans la semaine passée pour assister à la conférence de presse donnée par l’ACO.
Le prochain programme du patron d’équipe doit passer par un retour sur la scène mondiale via un projet LM P1 non hybride, comme il nous l’a précisé au Mans : “Ce projet reste plus que jamais d’actualité. L’idée de départ était de mélanger passion de l’art et sport automobile. Une société d’investissement est venue se greffer au dossier.”
“Le FIA WEC a une bonne image et les chiffres du Mans parlent d’eux-mêmes” souligne Benoit Morand. “Les investisseurs voient un bel avenir dans le LM P1 non hybride. Le LM P2 est compliqué sur le plan de l’image.”
Christian Nellen, responsable du Groupe recherche et développement moteurs à combustion à l’Institut SESI de la Haute école d’ingénierie et d’architecture de Fribourg, sera partie prenante dans le développement du moteur en partenariat avec un motoriste. Christian Nellen a été ingénieur motoriste chez Renault F1 durant plus de dix ans.
“Notre société s’occupera du moteur” précise Benoit Morand. “Il faut faire le bon choix et ne pas se précipiter. Le premier moteur passera sur le banc début 2018 et l’auto prendra la piste en mai. Des discussions sont en course avec plusieurs constructeurs de châssis, en particulier un. L’annonce sera faite avant la rentrée.” A terme, l’objectif est de proposer le moteur à la vente pour différents châssis.
L’auto pourrait participer à quelques courses fin 2018 afin de préparer la saison suivante. Le projet suisse est prévu au minimum sur trois ans. Deux autos pourraient rouler en 2020. A l’heure actuelle, l’équipe portera le nom de Benoit Morand avec un ‘by’ dans l’entité de l’écurie dont Benoit Morand aura le rôle de directeur sportif de l’équipe d’exploitation.
