Communiqué de presse :
A quelques heures du départ des premières 24 Heures du Mans Virtuelles, visite de la direction de course de cette épreuve inédite, installée à Paris, dans un lieu dévolu traditionnellement à la télévision. Signe de l’orchestration spectaculaire de cette compétition irréelle.
C’est dans quelques dizaines de mètres carrés, à Paris, près de l’Elysée, dans le studio Gabriel qu’est régi cet événement inédit, la plus grande course d’endurance esports, les 24 Heures du Mans Virtuelles. 200 coureurs, pilotes professionnels et experts du esports du monde entier, de 37 nationalités différentes, répartis sur la planète, chez eux, seuls ou regroupés pour certains à l’Automobile Club de Monaco ou au musée Ferrari à Maranello ou avec leur équipe tranquillement comme Cool Racing, TDS Racing ou tout simplement dans leur chambre comme Olivier Panis, vont s’affronter pendant 24 Heures. Virtuellement sur la piste du Mans, via la plate forme rFactor2, mais à distance et avec un décalage horaire parfois conséquent !
Cette course virtuelle, certes, nécessite une véritable organisation pour voir ces 50 machines, 30 LMP et 20 GTE, rivaliser correctement, tant sportivement qu’en réalisation à l’écran. Le studio Gabriel, confiné, a été aménagé pour recevoir, dans les conditions de distanciation élémentaires, une direction de course et une équipe de production et réalisation TV.
Aux manettes, Eduardo Freitas, le traditionnel directeur de course des 24 Heures du Mans et Olivier Denis, chargé de coutume de la production et réalisation TV de l’épreuve mythique. Chacun, avec son équipe, va assurer le bon déroulé, le bon suivi de l’épreuve. Pour Freitas, il s’agira de faire respecter un règlement sportif spécial, adapté évidemment au esports. Il existe des situations bien particulières, des pénalités spécifiques ( lien du règlement). Pour Olivier Denis, la réalisation de plus de 26 heures de spectacle se doublera d’un appel aux dons durant l’intégralité de l’épreuve pour la recherche médicale contre la COVID-19, initié par la Princesse Charlène de Monaco, via sa fondation.
Outre la direction de course, un espace accueille des simulateurs, dédiés aux équipes IDEC et Alpine, ainsi qu’à la voiture leading Car et safety car, le prototype électrique hydrogène, LMPH2G, de MissionH24, projet en collaboration entre l’ACO et GreenGT. Cette machine pionnière sera virtuellement pilotée par Olivier Lombard, son pilote de test, et un sim racer, Aurélien Mallet, présents ensemble à Paris. Elle lancera le plateau et le régulera en fonction des neutralisations de la course.
Une “loge” spéciale accueillera également Pierre Fillon, président de l’ACO, Jean Todt, président de la FIA, Richard Mille, président de la Commission Endurance de la FIA et Gérard Neveu, directeur général du FIA WEC.
Protégés et cependant bien exposés, trôneront aussi dans le studio Gabriel, les trophées, bien réels, de ces 24 Heures du Mans Virtuelles que entre autres pilotes professionnels issus de disciplines différentes, Max Verstappen, Fernando Alonso, Jenson Button, Simon Pagenaud, Charles Leclerc, Lando Norris, Olivier Panis, Juan Pablo Montoya, Sébastien Buemi, André Lotterer, Thomas Laurent, Giancarlo Fisichella, Felipe Massa, Jean-Eric Vergne, Pierre Gasly, Antonio Giovinazzi, Neel Jani… rêvent vraiment de remporter dimanche à 15 heures.