Lancé en 1991, le Super Taikyu va prendre de l’ampleur en 2019. La série japonaise, qui compte huit catégories, fait rouler une soixantaine d’autos sur les différents meetings. Sans faire d’ombre au SUPER GT, le Super Taikyu accueille les GT3 depuis 2011, les TCR depuis 2017 et ce sera au tour des GT4 (ST-Z) de débuter dans la série en 2019.
Comme l’année passée, Pirelli sera le manufacturier pneumatique de la série. L’initiative d’une course de 24 heures sera reconduit avec les 24 Heures de Fuji organisées fin mai. Le calendrier 2019 comprendra six meetings : Suzuka (5h), Sugo (3h, deux courses), Fuji (24h), Autopolis (5h), Motegi (5h), Okayama (3h, deux courses).
Les concurrents qui évoluent dans la classe ST-X (GT3) seront autorisés à prendre part aux 10 Heures de Suzuka dans le cadre de l’Intercontinental GT Challenge. Ils marqueront des points pour le championnat Super Taikyu. Le SUPER GT et l’Asian Le Mans Series avaient déjà mis en place ce système en 2013 à Fuji.
Le Super Taikyu a tenu une conférence de presse à Macau en présence de Harumi Kuwayama, promotrice du championnat, Marchy Lee et Alex Yoong, tous deux conseillers pour la série.
A terme, le Super Taikyu compte sortir des frontières du Japon pour organiser un meeting en Asie. Un bureau a été ouvert il y a peu à Hong Kong.
« Le monde moderne évolue rapidement », a déclaré Harumi Kuwayama, promotrice du championnat. « Nous pensons que le feeling, la passion, la volonté et la vitesse sont essentiels. Nous avons la chance de trouver des partenaires qui possèdent ces qualités importantes à nos yeux et nous aimerions nous engager encore plus fermement pour le Super Taikyu. L’industrie automobile est dans une ère de transformation profonde. Nous souhaitons que les générations futures apprécient les avantages du sport automobile en tant que loisir. Dans le même temps, nous espérons relever le défi de concrétiser de nouveaux projets audacieux tournés vers l’avenir. Nous espérons aussi apporter cette culture de la course à d’autres pays asiatiques. »