Le tribunal a rendu son jugement entre McLaren Automotive et CRS GT Ltd suite à un différend entre les deux parties concernant l’exploitation des droits et le suivi des clients roulant en McLaren :
- Rejet de l’allégation de CRS comme quoi l’accord GT3 constituait un droit exclusif de fournir un service après-vente aux équipes GT3 après la fin de période du contrat.
- Confirmation de la position de McLaren qui précise que CRS n’a pas le droit de fournir un service après-vente pour les voitures GT3.
- Rejet de l’affirmation comme quoi CRS aurait conclu un contrat exécutoire avec McLaren sur le projet GT4.
- Constatation que malgré l’important travail de CRS sur le projet GT4, aucun contrat n’a été mis en place.
Le jugement a conclu que CRS n’avait pas les droits pour fournir d’une façon exclusive ou autre un service après-vente. Sur un plan plus global, le juge a estimé que les demandes de CRS relatives à l’accord GT3 et au projet GT4 étaient rejetées.
McLaren Automotive continuera à versé à CRS une quote-part des bénéfices sur chaque GT4 vendue, ce qui n’a jamais été contesté. McLaren Automotive assumera désormais la responsabilité du support après-vente des voitures 12C GT3 et 650S GT3.
Dan Walmsley, directeur de la branche Motorsport chez McLaren Automotive a déclaré :« Ce jugement est significatif pour le nombre croissant de nos clients McLaren car il nous permet enfin de fournir le support pour leurs activités de course de la 570S GT4, toutes soutenues par notre équipe dédiée à notre réseau mondial. Nous tenons à remercier les clients pour leur compréhension et leur patience. Nous continuons à développer de nouveaux produits en interne comme la 720S GT3 qui suscite déjà l’intérêt général de nombreuses équipes clientes et de nombreux pilotes, ce qui affiche un potentiel prometteur dans le cadre du vaste programme de développement. »