Communiqué de presse : Les V de V Endurance Series s’apprêtent à se produire dans un lieu symbolique : celui de l’antre de l’endurance, au Mans ! Du 5 au 7 octobre, le circuit Bugatti accueillera en effet la dernière manche française de la saison 2018. A vos marques…
On ne présente plus la métropole sarthoise, capitale mondiale de l’endurance. Ce week-end, ce sont les 4,185 kilomètres du Bugatti, un circuit particulièrement technique, qui accueilleront les concurrents du Challenge Endurance GT / Tourisme / LMP3 / PFV et du Challenge Endurance VHC. Mais le sprint sera également à l’honneur avec les très populaires Funyo SP05 et F5, ainsi que les Formule Renault 2.0 du Challenge Monoplace. Faisons l’état des lieux avant ce meeting qui couronnera les premiers champions d’un cru qui aura tenu toutes ses promesses.
Challenge Endurance GT / Tourisme / LMP / PFV V de V
Avant le déplacement en Navarre, début septembre, on imaginait mal comment Inter Europol Compétition pourrait laisser échapper un troisième titre consécutif. Malheureusement pour le team polonais, l’abandon essuyé par la Ligier JSP3 n°22 de J. Smiechowski / P. Fredriksson a offert le leadership provisoire à la Ligier n°26 Wimmer Werk Motorsport de F. Wimmer / M. Kaiser / K. Bachler. Le team autrichien décrochera-t-il un troisième succès cette saison, après ceux de Magny-Cours et Navarra ?
Ce sera en tout cas l’ambition de la Ligier n°77 Graff avec laquelle le duo S. Page / L. Sanjuan, associé ce week-end à E. Garcia, occupe la seconde place du général et la première en Prestige grâce à son podium espagnol, le deuxième en 2018. Gare cependant à la Norma M30 n°72 TFT de A. Robin / M. Robin / P. Paillot.
Après s’être imposés à Dijon, les trois hommes ont de nouveau marqué des points importants à Navarra et pointent désormais dans le Top-5 à seulement 23 points des leaders. Derrière, nombreux sont ceux à encore pouvoir y prétendre. La Ligier n°33 Inter Europol Competition de P. Scheuschner par exemple, mais également la Norma n°30 CD Sport de N. Melin / V. Beltoise ou la Ligier n°95 Team Virage de H. Henqvist / J. Rattenbury.
S’ils ne sont plus en lice pour le titre ou pour un podium final, plusieurs prototypes peuvent s’y inviter lors de cette étape. On pense notamment aux Norma DB Autosport de D. Bassora / M. Bèche / J.Y. Perissel (n°21) et des locaux A. et L. Robert, associés à C. Bernier sur la n°20 ; la Norma n°39 Graff de E. Carde / D. Beck / S. Panepinto ; la Ligier n°40 Graff de N. Chartier / P. Fontaine / C. Decultot ; la Ligier n°65 Viper Niza Racing de D. Khoo / N. Moore / D. Ang, ou encore la Ligier n°84 SRT 41 de S. Ben Moussa / T. Aoki / N. Bailly, les membres de la Filière Frédéric Sausset « Un Volant Pour tous » qui ont encore terminé sur le podium du Prestige à Navarra.
En PFV, enfin, les Foenix Solution F de E. Van de Vyver / S. Pourquié (n°11) et G. Faure / L. Cochet (n°87) tenteront de prendre la mesure des Renault R.S. 01 de P. Sarrailh / M. Mugelli (n°16) et L. Crapiz / J. Savariau (n°23), tandis qu’en GT, la lutte se poursuit entre la Ferrari 488 GT3 n°1 Visiom de J.P. Pagny / T. Perrier / J.B. Bouvet et la Lamborghini Huracan GT3 n°46 AB Sport Auto de H. Teneketzian / T. Carugati / J. De Narda.
Challenge Endurance VHC V de V
Plus de cinquante voitures sur la grille ! Une dizaine de VHC pures et dures se battront pour le podium des GT et Prototypes. Nous soulignerons bien entendu la présence d’Henri Leconte, de retour en V de V sur la TVR Griffith 200 d’Eric Van de Vyver, mais également de la Hema-Porsche V de V Sports confiée à Patrick Brossard.
Au championnat, nous pouvons mettre en avant les ambitions d’Emmanuel Brigand, en passe d’être sacré en GT au volant de sa magnifique Porsche 3.0 RSR Crubile Sport, qui sera opposée à une autre RSR, engagée sous la bannière Somotec pour Sébastien Morales. Bernard Zimmer et Axel de Ferran, si leur Alfa Romeo Giula Spider Blue Fox Engineering n’est pas la plus performante du plateau, peuvent quant à eux compter sur leur régularité pour accéder au podium final. Dans les rangs des protos, l’avantage revient pour l’heure à l’Elva MK8 Meca Moteur de Yann Le Calvez, mais rien n’est joué ! La Ferdinand Cup, de son côté, réunira une quinzaine de Porsche. Des Porsche 911 de tous types, bien sûr, mais également des PMA (Porsche à moteur avant) telles que des 944 ou 968. Et une lutte pour le titre entre la 944 Turbo de Stéphane Enout / Thierry Hamon, la 964 RS de Jean-Marie Pelletier, la 968 RS Turbo de Gilbert Daumas, et la Porsche 911 RSR d’Ambroise Dupont.
Challenge Funyo V de V
Le précédent meeting à Navarra a chamboulé le haut de la hiérarchie des SP05. En raison d’un malheureux abandon au départ de la première manche, Eric Tessier a en effet laissé filer de gros points qui ont profité à son équipier chez AGR Bleu Mercure Aurélien Robineau. Auteur d’un triplé comme au Castellet, le pilote de la Funyo n°84 se présente ainsi en leader à l’aube de cette finale mancelle avec 14 points d’avance sur la n°44.
Nicolas Cannard (HMC Racing) n’a cependant pas dit son dernier mot. S’il n’est pas victime de sa mécanique, comme ce fut souvent le cas cette saison, ses 23 points de retard ne sont pas un frein à un deuxième titre consécutif. Derrière le Bourguigon, ils sont par ailleurs nombreux à pouvoir encore prétendre au podium final. Citons dans l’ordre Patrick Seille et Jonathan Dessens (AGR Bleu Mercure), mais également Cyril Léger qui défend avec force les couleurs de J&L Pure Racing. Olivier Gauclère, Claude Chaumot et Xavier Cousin (HMC Racing), de même que Nicolas Sturm (AVEC Motor Sport) et Cédric Gardin (AGR Bleu Mercure) auront quant à eux à cœur de s’établir la meilleure position possible dans le Top-10. On notera enfin le retour en force des F5, au nombre de 10, confiées notamment à Yann Burguet (Sprint Motorsport), Tanguy Ide et Jean-Marie Huet (Fun’Driver), Frédéric Lachenal (FL Team) ou Franck Dalmasso (Fransyl Compétition).
Challenge Monoplace V de V
Les Formule Renault 2.0 du Challenge Monoplace étant du déplacement à Estoril, début novembre, tout reste à jouer. Cette étape en terre sarthoise permettra donc de se positionner avant le sprint final, voire de modifier le classement si le scénario de Navarra se reproduit.
Nicolas Varrone (TS Corse) occupe toujours le fauteuil de leader, mais Grégory Sergers (Lamo Racing Car), grâce à son doublé espagnol, est revenu à seulement deux petites unités. 210 points restant encore à distribuer, autant considérer que l’Argentin et le Français sont sur un pied d’égalité. Et rien n’est perdu non plus pour Edward Jonasson. Si une crevaison lui fit perdre de gros points début septembre, le Suédois d’Inter Europol Competition demeure un sérieux prétendant au podium, et à la victoire à laquelle il goûta à Magny-Cours. Le Top-3 sera-t-il par ailleurs accroché par Augustin Collinot (CD Sport) qui fit forte impression pour son baptême à Navarra ? Dans le clan des Gentlemen, Pietro Peccenini (TS Corse) possède 23 longueurs d’avance sur Nicolas Mélin (Formula Motorsport), mais ce dernier reste sur une excellente prestation qui lui a offert de s’inviter par deux fois sur la troisième marche du podium du général. Pour le tiercé de tête final de la catégorie, il faudra enfin toujours compter sur Michel Piroird (Formula Motorsport), Alain Bucher (Lamo Racing Car) et « Lebreton » (Formula Motorsport). Prêts ? Partez !