Après deux saisons passées chez Pegasus Racing, Léo Roussel poursuit l’aventure en European Le Mans Series dans la catégorie LM P2, mais au sein du G-Drive Racing. Le Francilien partage son baquet avec Memo Rojas et Ryo Hirakawa, ce qui en fait l’un des trios les plus homogènes du plateau. L’ORECA 07 roulant sous bannière russe et supervisée par DragonSpeed a réalisé de belles performances lors des Essais Officiels disputés à Monza. Tous les regards sont maintenant tournés vers Silverstone où Léo Roussel et ses compères comptent bien briller.
Comment se passe l’acclimatation chez G-Drive Racing ?
“L’état d’esprit est très bon. J’ai réellement découvert l’équipe lors des essais de Monza. Le feeling est vraiment positif et je pense que nous allons faire de belles choses ensemble. L’homogénéité de l’équipage sera primordiale cette saison. C’est pour moi un nouvel univers. Cette saison, ce n’est plus moi qui tire l’équipe vers le haut. J’ai moins de pression sur mes épaules. Je ne regrette pas une seule seconde ce que j’ai vécu avec Pegasus car si je suis là aujourd’hui, c’est en grande partie grâce à eux. Julien (Schell) m’a aidé à avoir du crédit. Maintenant, le challenge est juste différent.”
Il y a un vrai partage entre les deux équipages ?
“Il y a un vrai esprit d’équipe. La mentalité américaine est différente. Tout le monde est humble et c’est un régal de travailler avec les pilotes. A moi de continuer à progresser. Memo a la mentalité latine, donc avec une approche facile. Ryo peut paraître un peu renfermé mais il s’est parfaitement adapté à l’Europe. Il n’est pas avare de conseils. Avoir Nico (Minassian) est un vrai plus car il est toujours là pour aider. Je ne le remercierai jamais assez car il a beaucoup poussé pour moi. Même s’il n’a pas tiré un trait sur le pilotage, il a trouvé sa reconversion.”
Le team a tout de même une connotation française…
“Elton (Julian), qui dirige l’équipe, habite en France et comprend parfaitement le français. La présence de Nico (Lapierre) est aussi un vrai plus. C’est quelqu’un en or. Avoir une telle carrière et être aussi abordable est énorme. J’ai un grand respect pour lui. Humainement parlant, il n’y a pas mieux. L’équipe représente un ensemble et Nico tire tout le monde vers le haut. Il est toujours là sur et en dehors du circuit.”
L’ORECA 07 est facile à dompter ?
“Elle est hallucinante en plaisir de pilotage. J’avais l’habitude de la Morgan LM P2 qui était la dernière LM P2 ouverte, donc d’ancienne génération. Là, le châssis est totalement différent. Il est assez facile de monter à 300 km/h sans le kit ‘low downforce’ du Mans. Il faut faire attention car on arrive très vite sur les autos des autres catégories. C’est comparable à ce que j’ai connu entre les LM P1 et P2 de la génération précédente. Il faudra être prudent en course et ne pas vouloir trop en faire. Le plateau LM P2 est incroyablement relevé. Tout le monde part avec de nouvelles autos, ce qui remet les compteurs à zéro. Il faut s’attendre à un championnat serré. Ne pas commettre la moindre sera le mot d’ordre…”