Le départ de la 69ème édition des 12 Heures de Sebring sera donné tout à l’heure, à 15h10 heure française. Voici de quoi en savoir un peu plus sur cette grande classique américaine.
Oublions le contexte, bien que quelques milliers de spectateurs pourront malgré tout, grâce à un protocole sanitaire qui a fait ses preuves, assister à la course. Oublions aussi que, certainement pour la première fois, ils ne pourront pas se rendre dans les paddocks ou sur la grille de départ, coincés dans leur bulle sanitaire. Mais même si cette édition ne sera pas comme les autres, elle continuera d’alimenter des statistiques déjà impressionnantes que l’on s’est amusé à consulter. Sebring en faits, dates et en chiffres, c’est par ici !
3 925 : c’est le nombre de voitures à avoir pris le départ de la course depuis ses débuts.
48 : le nombre de pays à avoir été représentés à Sebring
129 : le nombre de vainqueurs, toutes catégories confondues
45 : nombre de victoires des pilotes américains (record)
2009 : les 12 Heures de Sebring les plus rapides de l’histoire de la course, grâce à l’Audi R15 de Mc Nish/Capello/Kristensen, avec une vitesse moyenne de 189,87 km/h. Logiquement, ils détiennent aussi le record de distance parcourue, avec plus de 2 280 km en 12 heures.
41 : c’est le nombre de changements de leader le plus élevé en 69 éditions. Huit voitures ont participé à cette animation de course.
1967 et 2020 : les deux seules années où la course n’a pas eu lieu en mars. Le 1er avril 19676 et le 14 novembre 2020.
12 : le nombre de pilotes français à avoir remporté la course. Nicolas Lapierre est le seul à s’y être imposé à deux reprises (2011, 2018).
21 : c’est le nombre de participations de Jan Magnussen, dont le fils, Kevin, prendra part à la course pour la première fois cette année.
6 : le nombre de voitures ayant à la fois remporté Daytona et Sebring la même saison. Porsche 935 châssis JLP-3 (1982), Porsche 962 châssis 104 (1985), Riley & Scott châssis 004 (1996), Ferrari 333SP châssis 018 (1998), ESM Honda Ligier châssis 02/09 (2016), et WTR Cadillac châssis 002 (2017).
1974 : il n’y a pas eu de course cette année-là, pour cause de crise pétrolière. Pourtant, plus de 2 000 fans sont venus et ont envahi le circuit.
Tom Kristensen : il a été le premier a remporté Sebring à six reprises (en 2012). Il détient aussi le record du nombre du tour le plus rapide en course (6).
Penske Racing : la mythique équipe de course américaine a été la première à remporter les 24 Heures de Daytona et les 12 Heures de Sebring, en 2008
Michelin : le manufacturier clermontois, qui équipe aujourd’hui 100 % des voitures, a par ailleurs remporté 15 victoires consécutives entre 1999 et 2013. Il est aujourd’hui le seul manufacturier à être mis à l’honneur dans le « hall of fame »
Aston Martin : victorieuse en 1956, la célèbre marque britannique n’a ensuite plus gagné pendant… 49 ans, soit en 2005.
Bruce Mc Laren : le pilote néo-zélandais a gagné trois fois à Sebring, dans des compétitions différentes. En 1959 en Formule 1, en 1967 pour les « 12 Heures », et en 1962 en GT, qui était une course support.
Porsche : le constructeur allemand détient le record de victoires de la course, avec 18 succès. Il détient également le nombre de victoires de classe, et de distance passée en tête (Plus de 32 000 km). Porsche a gagné pendant 13 ans d’affilée (entre 1976 et 1988). La série a été interrompue par la victoire de Nissan, qui était également la première d’un constructeur japonais.
Mike Hawthorn : il a été le premier pilote à remporter Sebring et Le Mans la même année (1955)
En ce qui concerne l’édition 2021
10 000 : C’est le nombre de pneus apportés par Michelin pour répondre aux besoins de110 voitures engagées en IMSA et ses courses supports
40 000 : c’est le nombre de spectateurs qui pourraient passer par le circuit entre mercredi matin et samedi soir. C’est la moitié des autres années, mais reste une performance pour le contexte.
10 : c’est le nombre de pilotes français engagés, sur un total de 108.