Tout d’abord, comme beaucoup ici, je ne louperai pour rien au monde une édition des 24 Heures du Mans.
C’est avant tout une histoire d’amitié, et tous les ans, je me fait une vraie joie de retrouver mes « copains du Mans », comme une seconde famille. Nos souvenirs communs des courses, des pilotes rencontrés, des émotions partagées sont vraiment des sentiments forts. Une famille de tous les âges et de tous métiers, reliée par la seule passion de cette course folle qui épuise de fatigue et de bonheur mêlé les participants et spectateurs.
L’attente entre deux éditions est toujours trop longue, même si en partie comblée par le nombreux documentaires en tout genre qui permettent de prolonger ou revivre la passion du Mans (les deux « Truth in 24 » d’Audi, le reportage « The Gentlemen driver » sur Netflix, sont autant d’ouvre à conseiller de voir et revoir…)
Pourtant, je ne devrais pas me plaindre, car j’ai la chance de vivre les 24 Heures du Mans deux fois par ans. Une fois comme spectateur, avec comme lieu de prédilection la tribune de la chicane Ford, et une seconde fois comme participant virtuel, derrière nos écrans de PC, transformés pour nos besoins en véritable petit cockpit.
L’année dernière était à ce titre une année exceptionnelle, puisque 3 des mes amis, adeptes aussi du pilotage virtuel sont venus grossir les rangs de notre petit groupe de fans, sur les bancs de la chicane Ford. L’occasion pour nous de faire tous connaissance en réel, nous qui nous croisons souvent par écran interposé sur la simulation iRacing.com. Nous étions alors que 4, dans notre petite équipe nommée « Rebellion iRacing Team », la aussi par passion et par amitié franco-suisse: Dario (Genève), Kélian (Le Havre), Alfonso (Paris) et moi-même (Lausanne). Après avoir passé le week-end ensemble à profiter de la course, tout en gardant un oeil attentif sur ce que faisait « les grands » en réel en GTE, nous avions rendez-vous le 18 aout 2018 pour nous inscrire en ligne et partager une GTE tous les 4.
Notre niveau de l’an dernier nous a permis de décrocher un ticket d’inscription pour le split (niveau de difficulté) 8 / 12. Pour nous 4, qui commencions iRacing depuis 1 an environ, le défi était déjà au rendez-vous.
La suite de l’histoire méritait bien une petit vidéo, pour figer ce souvenir. Passer du réel au virtuel avec un tel niveau d’immersion de passion laisse des traces. Notre régularité aura été la clé, puisque nous décrochions un magnifique résultat à bord de notre Porsche RSR virtuelle. Je vous partage ainsi cette vidéo de quelques minutes seulement, filmé et monté par mes soins, (en anglais pour des besoins de partage avec la communauté d’iRacing, mais les sous-titres français sont disponible sur la vidéo) :
Voici peut être une vision un peu en marge des vrais 24 Heures du Mans, mais en tant que simracer, il me paraissait intéressant de donner mon avis.
A tous les adeptes et passionné du sport mécanique, le simracing, qui est maintenant devenu un outil de travail pour les vrais pilote, est véritablement aussi un moyen de vivre votre passion autrement pour nous, les « pilotes du dimanches ».
Depuis, notre équipe s’est agrandie, et nous préparons activement nos 24H virtuelles qui ont lieu cette année le 1 juin.