VdeV Sports et toute l’équipe d’Eric Van de Vyver remettront les Prix aux lauréats de la saison 2018 lors de la « Awards Ceremony », le 18 janvier prochain.
Pour rappel, voici les champions de la saison 2018
Challenge d’Endurance LMP3
Matthias Kaiser (Ligier JS P3/Wimmer Werk Motorsport #26)
Challenge d’Endurance LMP3 Prestige
Sébastian Page/Luis Sanjuan (Ligier JS P3 Graff #77), également deuxièmes du Challenge d’Endurance LMP3 overall
Jean-Paul Pagny/Thierry Perrier/Jean-Bernard Bouvet (Ferrari 488 GT3/Visiom #1)
Patrick Sarrailh/Massimiliano Mugelli (Renault Sport R.S 01/DEMJ #16)
Challenge Monoplace
Nicolas Varrone (FR 2.0 TS Corse/Inter Europol Compétition #25)
Challenge Monoplace Gentleman Driver
Pietro Peccenni (FR 2.0 TS Corse #73)
Challenge d’Endurance VHC GT
Emmanuel Brigand (Porsche 911 RSR/Crubilé Sport #91)
Challenge d’Endurance VHC Proto
Yann Le Calvez (Elva BMW Mk8 Mecamoteur #3)
Challenge VHC Ferdinand Cup
Stéphane Enout/Thierry Hamon (Porsche 944 Turbo/Ferdiand Racing Team)
Challenge Funyo
Aurélien Robineau (Funyo SP05 AGR Bleu Mercure Racing Team #84
La saison 2018 est derrière, place maintenant à la saison 2019.
Eric Van de Vyver revient sur les partenaires et les différents challenges 2019 :
Les partenaires
Dunlop est le leader de la catégorie LMP2 depuis plus de 6 ans maintenant malgré une concurrence féroce. Les pneus dont nous disposerons sur les LMP3 en seront dérivés. Ils sont performants, comme en témoignent les nombreuses victoires. Dunlop est donc très confiant de pouvoir proposer un produit à la fois agréable, résistant et performant.
ORECA fournira les pneumatiques et en assurera le montage et l’équilibrage sur les circuits. Nous sommes en train de travailler pour organiser des séances de tests durant l’intersaison, et les équipes qui ne pourraient y prendre part auront la possibilité de profiter d’une journée d’essais le jeudi avant la première manche à Barcelone. Quoi qu’il arrive nous développerons un bon pneu. J’ai une totale confiance. Dunlop, ils savent faire ! ORECA, continuera aussi à assurer comme avant un support technique pour les LMP3 et les Formule Renault, mais également sur d’autres autos. Je souhaite bénéficier du sérieux d’ORECA afin d’étendre les contrôles techniques. Nous aurons également toujours les montres Charriol parmi nos partenaires.
Le Challenge d’Endurance LMP3/GT/Tourisme/PFV
Pour l’événement, nous continuerons à faire courir les GTV avec les LMP3 et les PFV. Nous autoriserons les premières à bénéficier de performances modifiées dans l’excellente catégorie GTV1. Cela permettra de se rapprocher des PFV et d’observer une belle bagarre entre tous les types de voitures qui composent le plateau. Nous trouverons des solutions pour qu’elles puissent jouer le chrono et même le scratch. L’idée n’est pas de faire gagner les GT en pénalisant les LMP3, mais que tout le monde ait sa chance. Ce serait sympa qu’un jour une LMP3 l’emporte, et un autre une GT. Les dernières générations de GTV1 sont très rapides. A l’image de la Renault R.S.01, il conviendrait de modifier l’impact aérodynamique, modifier les réservoirs… On y travaille.
Le Challenge Proto VdeV – Les Protos Revolution
Il s’agit d’un nouveau prototype présenté à Silverstone – lorsque nous étions à Estoril, justement – doté d’un châssis carbone et un look novateur, propulsé par un moteur V6 de 330 chevaux pour 700 kilos, qui roule en Dunlop, et qui coûte environ 100 000 €. A la vue de son tarif, ce sera une auto très attractive, car il faut baisser les prix. Si on arrive à revenir à des budgets de 6-7000 € par pilote et par course, ça commence à être intéressant. Mon idée est de mixer ces Revolution avec des CN, peut-être des Radical, également d’autres voitures et pourquoi pas les Funyo Endurance puisque c’était prévu. Le format sera différent puisqu’il s’agira de courses de 3 heures, à un ou deux pilotes, avec deux à trois heures d’essais libres et un train de pneus unique pour baisser les coûts. Ce sera l’un des challenges de Dunlop. Le pilote Gentleman sera chargé de la qualification et de prendre le départ, et ce sera ensuite au Pro de gérer sa gomme en fin de course. La référence sera la Revolution, et on aménagera les performances des CN pour qu’elles soient au niveau performance/prix. On commencera à Magny-Cours, car il n’est pas certain qu’à Barcelone suffisamment d’équipes soient prêtes.
Le Challenge VHC
On ne change pas une formule qui marche. Ce que l’on a proposé l’année dernière a plu à tout le monde. J’ai donc prévu deux séances d’essais libres de 45 minutes, une qualification de 20-30 minutes et deux courses d’une heure. Cela s’appliquera pour les courses françaises à Magny-Cours, sur le Circuit Paul Ricard, à Dijon et au Mans. A Navarra, j’organise une course de trois heures avec ravitaillement et trois heures d’essais. Les concurrents veulent revenir à une notion d’endurance.
Le Challenge ‘Monoplaces’
On reviendrait à un format similaire à 2017, et comme certains viennent de loin, j’autoriserai de nouveau qu’ils louent le circuit pour rouler le mercredi ou le jeudi avant les meetings. Tout ce que nous souhaitons, c’est que les gens soient contents, et je pense qu’on va y arriver.
L’année 2019
Je suis beaucoup plus serein qu’après Estoril. J’ai profité des derniers événements pour remettre en question plusieurs éléments de l’organisation V de V Sports. Nous travaillons encore sur des propositions mieux équilibrées pour les Teams et les pilotes. Je change la philosophie du staff V de V et deux associés viennent renforcer l’équipe. Des personnes qui connaissent bien le sport automobile et qui croient fermement en ce que fait V de V. Ils m’aideront dans bien des domaines.