Les discussions concernant la future réglementation de la catégorie reine se poursuivent entre la FIA, l’ACO et les différents constructeurs potentiellement intéressés. Si Aston Martin, McLaren et Toyota étaient présents lors de la dernière réunion technique, il semble que Ferrari et Ford étaient absents de la réunion post-Le Mans, tout comme Porsche. La présence des marques n’a rien d’obligatoire même si c’est forcément un plus pour aider à façonner la nouvelle réglementation. Plus de quinze invitations auraient été lancées auprès des constructeurs et fournisseurs, dont ORECA, Onroak Automotive et Gibson. (In English)
Mark Rushbrook, directeur mondial des sports mécaniques chez Ford Performance, a reconnu l’absence de la marque américaine, comme il l’a confié à Sportscar365 : « Nous suivons toujours le processus pour voir où vont les choses. Nous avons établi quels sont nos principes pour l’intérêt dans cette série et nous suivons les choses pour voir où cela finira. »
Ford a clairement fait savoir qu’il n’était pas question de rejoindre la catégorie reine prototype sans une plate-forme commune avec les Etats-Unis, ce que confirme Mark Rushbrook : « Nos principes sont que cela doit être global, ce qui signifie que les mêmes règles doivent exister en WEC et IMSA, que ce soit abordable et pertinent. »
La marque de Détroit pourrait finalement se laisser séduire par la catégorie DPi même si Rushbrook a confirmé que la décision finale n’interviendra qu’une fois la réglementation ‘Hypercar’ entérinée, soit en fin d’année. « Nous continuons à examiner différentes options », a expliqué Rushbrook. « Nous étudions ce que pourrait être notre plan de cycle à l’avenir. Il y a certainement des délais à respecter pour ce genre de décisions. L’engagement de l’ACO et de la FIA est d’avoir une définition complète des règles à la fin de l’année. C’est là que nous prendrons des décisions. » Aucun commentaire n’a été apporté quant à un éventuel début en DPi fin 2019 pour préparer 2020.
Du côté de l’IMSA et de Scott Atherton, on reste sur la même ligne de conduite : « De notre côté, rien n’a changé suite aux annonces faites au Mans. Nous sommes déterminés à mener à bien ce processus. L’objectif actuel est clairement de s’aligner sur cette plate-forme mondiale qui arrive à pleine vitesse. C’est un engagement total de notre part de voir cela, et je pense que notre voix dans la pièce est valide. » Selon Simon Hodgson, vice-président de la compétition IMSA, le budget proposé de 25 à 30 millions d’euros fait partie des couacs dans les discussions