On pouvait s’attendre à des temps canons en cette Journée Test, mais il n’en fut rien. Cependant, les Toyota TS050 Hybrid sont passées sous la barre des 3’20 avec un meilleur temps pour Sébastien Buemi en 3’19’’440. Le pilote suisse devance la voiture sœur qui a signé un chrono de 3’20’’249. A noter que la #7 est l’auto qui a couvert le plus de tours, 109 au total ! Moins de deux secondes séparent les Hybrides du reste de la meute en LMP1. En effet, la meilleure des « autres » est la Rebellion R13 #1 avec un retard de 1.883 sec. Elle est suivie pas la BR1 #11 de SMP Racing avec un rookie plutôt en forme en la personne de Stoffel Vandoorne. Cette auto pointe à 2.621 sec. On trouve ensuite une autre Rebellion R13 (#3) et la seconde BR1 SMP Racing (#17). Après ses soucis d’amortisseurs ce matin qui ont scotché l’auto au stand pendant trois heures, la BR1 #10 de DragonSpeed a roulé et signé le 7e temps. Elle a terminé la journée arrêtée au virage d’Indianapolis. L’ENSO CLM P1/01 #4 de ByKolles Racing Team ferme la marche en LMP1. L’auto a eu un souci dans l’après midi avec un retour sur plateau, Paolo Ruberti était alors au volant.
Jackie Chan DC Racing a connu une édition des 24 Heures du Mans 2018 difficile après son doublé 2017. Ho-Pin Tung a remis les choses dans l’ordre ce soir en signant le meilleur temps de la Journée Test en 3.28.504 (ORECA #38). Pastor Maldonado est deuxième avec l’ORECA DragonSpeed #31. Cette voiture a systématiquement été parmi les meilleurs temps, il faudra compter sur le récent vainqueur des 6 Heures de Spa. Le trio est complété par l’Alpine #36 de Nicolas Lapierre qui a amélioré ses temps en fin de séance. Ces trois autos se tiennent en moins de cinq dixièmes. L’ORECA 07 #39 de Graff, 2e en 2018, a aussi fait forte impression avec le 4e temps de Tristan Gommendy devant l’ORECA 07 #28 de TDS Racing (Loïc Duval) et l’Aurus 01 #26 (Jean-Eric Vergne). La première Dallara, la #29 de Racing Team Nederland signe le 7e temps à plus de deux secondes et la Ligier de pointe est celle de United Autosports, la #32.
A noter les sorties de piste de l’ORECA 07 #48 d’IDEC Sport à Indianapolis (11e temps), l’ORECA #20 de High Class Racing, l’ORECA #37 de Jackie Chan DC Racing et de la Ligier JS P217 #49 d’ARC Bratislava.
On le sait, on l’a répété, mais le GTE Pro sera LA catégorie à suivre ! Ce dimanche, Corvette a signé le chrono de référence de cette journée en 3’54’’001. Un bon temps de Mike Rockenfeller mais encore loin du 3’47’’504 de Gianmaria Bruni toujours sur Porsche 911 RSR lors des qualifications 2018. La 2e Corvette (Tom Milner) est également aux avant-postes avec le 3e temps, les deux Vette encadrent la Ford #67 de Harry Tincknell. Ces trois autos sont en moins d’un dixième !!!
La première Ferrari est juste derrière, la #71 d’AF Corse (Davide Rigon), et le Top 5 est complété par la première des Porsche 911 RSR (#93 de Nick Tandy). La meilleure des Aston Martin (la #97 d’Alex Lynn) est 9e à cinq dixièmes. La Porsche 911 RSR #94 de Jaminet / Müller / Olsen est 12e et ferme la marche des autos qui sont dans la même seconde. La course sera de toute évidence superbe. A noter que les deux BMW M8 GTE ferment la marche à plus de deux secondes du meilleur temps. La Ford #66 a connu une sortie de piste au niveau du Tertre Rouge, mais elle a pu rentrer par ses propres moyens.
Le meilleur temps des GTE Am est revenu à Toni Vilander sur la Ferrari 488 GTE #62 de WeatherTech Racing. Le Finlandais a tourné en 3’56 et comme il l’a précisé en conférence de presse, on est encore loin du 3’50’’728 de Matteo Cairoli en essais qualificatifs. On a eu une vraie domination Ferrari dans cette catégorie avec cinq 488 GTE aux cinq premières places : la #61 Clearwater Racing, la #54 de Spirit of Race qui a été dans le coup toute la journée, la #57 de Car Guy Racing et la #60 de Kessel Racing. Les premières Porsche sont les 911 RSR #84 de Gulf Racing et #77 de Dempsey-Proton Racing, tenante du titre. Ces sept autos se tiennent en une seconde.
Les premiers tours de roue n’ont pas forcément donné d’enseignements car on ne sait pas le type de pneus utilisé, le trafic rencontré et la quantité de carburant embarqué. Cependant, on sent bien que trois des quatre catégories promettent d’être très disputées. Rendez-vous maintenant le mercredi 12 juin pour les essais libres suivis de la première session qualificative !