Si le tracé de Dijon-Prenois fait toujours rêver les pilotes, ce n’était plus vraiment le cas des installations en place depuis les années 70. Rappelons qu’on doit le tracé de 3,8 km à Jean-Pierre Beltoise. Les championnats majeurs ont déserté petit à petit le tracé bourguignon et l’équipe du circuit emmenée par Yannick Morizot a réagi en donnant un sérieux coup de jeune aux infrastructures.
Il y a plus de deux ans, la ligne droite longue de 1300 mètres a reçu un tout nouveau bitume. Les pneus de protection ont été renouvelés sur 900 mètres.
La phase suivante de travaux arrive maintenant dans sa phase terminale avec une toute nouvelle tour et tout sera en ordre pour le début de saison. “Cela fait maintenant huit ans qu’on en parle” nous a déclaré Lorenzo Cristofoli, en charge du circuit. “Le circuit est à capitaux privés avec des actionnaires locaux et régionaux. Il n’y a aucun apport des collectivités locales. C’est un investissement que nous allons amortir sur la durée.”
Avec une moyenne de 240 jours de fréquentation par an, le circuit de Dijon-Prenois voit revenir en son sein des évènements majeurs tels que l’Historic Tour, la VdeV Endurance Series, le Championnat de France FFSA GT ou encore le Grand Prix de l’Âge d’Or. “Nous sommes ravis que les promoteurs nous fassent à nouveau confiance” poursuit Laurent Cristofli. “Nous avons toujours voulu conserver un bon équilibre entre historique et moderne. Nous discutons avec des promoteurs internationaux pour l’organisation de meetings.” Il n’est pas exclu de voir à l’avenir d’autres courses d’endurance à Dijon.
Dans un an tout juste, le circuit de Dijon-Prenois disposera de 44 stands tout neuf. Dijon-Prenois, c’est 45 ans de compétition et d’histoire, et de nouvelles pages vont pouvoir continuer à s’écrire…