La saison 2018 du DTM sera la dernière année où les trois grands constructeurs allemands de la Série, Audi, Mercedes-AMG et BMW, vont s’affronter, Mercedes-AMG ayant annoncé son retrait à la fin de cette saison.
Pour autant, la réglementation a évolué, que ce soit dans le domaine technique ou dans le domaine sportif, l’objectif étant de donner plus d’importance au pilote.
Les trois constructeurs étaient la semaine dernière à Vallelunga pour trois journées d’essais. Audi avait délégué René Rast, champion en titre, et Jamie Green pour qu’ils se familiarisent avec la version 2018 de l’Audi RS 5 DTM, Marco Wittmann a tourné avec la nouvelle BMW M4 DTM, Pilipp Eng, pilote de réserve BMW étant lui aussi sur l’Autodrome Piero Taruffi, et les Mercedes-AMG étaient aux mains de Pascal Wehrlein, Gary Paffett et Lucas Auer.
Modifications techniques 2018
Aérodynamisme : à l’avant deux petits flaps – ‘aero flick’ sont placés de chaque côté de la voiture. Ces flaps sont plus petits qu’en 2017, ce qui a amené les ingénieurs à modifier également le spoiler avant. Les panneaux latéraux ont été aussi modifiés et les appendices aéro latéraux supprimés.
La conséquence de ces modifications est une réduction de l’appui aérodynamique estimée à un tiers, ce qui va entraîner une diminution de la traînée avec donc une plus grande vitesse de pointe.
Suspensions : elles sont simplifiées : un seul amortisseur et un seul ressort sur chaque roue. Le « troisième élément » qui faisait la connexion entre les deux roues de chaque essieu est supprimé.
Réglementation sportive
Poids : diminution du poids (voiture et pilote en combinaison), fixé à 1115 kg (1125 kg en 2017) et à 1031 kg pour la voiture sans le pilote.
Le nombre de moteurs autorisé passe à huit pour les six voitures de chaque constructeur. Cette augmentation est justifiée par le passage de neuf à dix meetings, ce qui entraîne pour chaque voiture un surplus de 450 à 500 km.
Un mécanicien supplémentaire pourra intervenir lors des pitstops.
Pour ces pitstops, deux mécaniciens -et non plus un seul- seront autorisés à amener les pneumatiques.
Les communications entre le stand et le pilote seront limitées.
Après chaque séance qualificative et après chaque course, il devra rester dans la voiture au moins un kilogramme de carburant (0,5 en 2017) , ceci pour éviter que les teams ne jouent trop avec la consommation de carburant.
Restarts : c’est le leader de la course qui dictera l’allure, comme à Indianapolis. Dès qu’il accélérera le drapeau vert sera sorti, les feux rouges éteints. Cette accélération ne pourra se produire qu’entre la première ligne blanche et la ligne d’arrivée, les voitures devant conserver leur ligne et leur position jusqu’à ce qu’elles aient franchi la ligne d’arrivée.