Début août, Aston Martin aura livré 50 nouveaux modèles de sa Vantage. Cela comprend les quelques GTE vendues aux clients, les GT3 et GT4. Durant les sept ans de carrière de l’ancien modèle V12, 42 autos ont été construites contre 124 Vantage GT4. Le V12 de la Vantage a laissé place au V8 4.0 litres.
Une victoire aux Total 24 Heures de Spa donnerait certainement un nouveau coup de boost aux ventes de la Vantage GT3. Du temps de l’ère GT1, jamais une DBR9 n’a réussi à rafler la mise dans les Ardennes belges. Le meilleur résultat reste une 2e place en 2006. A Banbury, on compte bien sur Garage 59 et R-Motorsport pour aller chercher la victoire.
“Nous sommes satisfaits des débuts des deux nouveaux modèles GT3 et GT4”, nous a déclaré Ben Bourdaire, le responsable des ventes qui parcourt le monde pour suivre les clients et en trouver de nouveaux. “Il faut encore comprendre le pneu sur la version GT3. La nouvelle Vantage GT3 roule avec trois types de gommes (Michelin, Yokohama, Pirelli) et la GT4 avec quatre (Michelin, Hankook, Pirelli, Dunlop).”
Aston Martin ne se relâche pas avec un kit GT4 en préparation pour les catégories SP8T (VLN) et SPX (Creventic). L’objectif est d’avoir un modèle plus léger et plus puissant. La transformation d’une version à l’autre pourra se faire assez rapidement (une demi-journée).
La catégorie GT2 fait aussi partie des sujets en cours de réflexion même si aucune annonce officielle n’a été faite à ce jour. Même chose pour une présence en Intercontinental GT Challenge avec des clients. Le programme Hypercar est, quant à lui, sur de bons rails pour une entrée en compétition dans un an. L’Aston Martin Vantage GT3 pourrait aussi faire ses débuts dans le championnat IMSA en 2020, ainsi qu’aux 24 Heures du Nürburgring.
L’Asie n’est pas oubliée avec un client qui travaille sur un programme Asian Le Mans Series. AMR suit également de près le développement du GT4 en Asie, ce que confirme Ben Bourdaire : “Le marché du GT4 au Japon est quasiment inexistant pour le moment. Pour ce qui est de la Chine, il y a tout un travail culturel à mettre en place. Une GT4 n’est pas une auto qu’on achète chez son concessionnaire avec une révision par an. Les choses avancent petit à petit.”