Communiqué de Presse : Deuxième chapitre de notre rétro 2017, revivons les cinq faits marquants du Challenge Endurance LMP/PFV. Un choix cornélien, tant cette campagne fut riche en rebondissements dans cette catégorie prototypes des V de V Endurance Series !
1 –Estoril, le podium le plus important pour Inter Europol
Conserver le titre décroché en 2016 n’est pas une mince affaire pour Inter Europol Competition. En proie à des soucis techniques lors du meeting d’ouverture à Barcelone, la structure polonaise redresse la barre sous la forme d’un doublé à Portimao, avec en chef de file la Ligier JSP3 n°22 de Jakub Smiechowski et Hendrik Still. Le duo doit ensuite patienter jusqu’à Dijon pour retrouver le chemin du podium, puis Jarama pour la victoire, toujours assortie d’un doublé des jaune et vert. Huitièmes à Magny-Cours (comme au Castellet au mois de mai), ils se présentent en outsider au départ de la finale à Estoril. Grâce au soutien de Nikolaj Rogivue, venu renforcer l’équipage, ils parviennent cependant à retourner la situation à leur avantage. Les trois hommes n’accèdent pas à la première marche du podium, mais la deuxième place permet à « Kuba » et Hendrik d’être titrés. Avec un écart infime de 2,5 points !
Quelle saison que celle réalisée par l’écurie Graff dirigée par Pascal Rauturier. A partir de la deuxième manche au Portugal, la Ligier n°39 d’Eric Trouillet, Franck Gauvin et Rémy Deguffroy ne cesse d’enchaîner les podiums. Troisième à Portimao, sur le Circuit Paul Ricard, à Dijon et Jarama, l’équipage touche à la consécration à Magny-Cours où il confirme alors – et accentue – son leadership au classement du Challenge. A Estoril, Deguffroy est remplacé par Sergio Pasian et un nouveau Top-3, quelque soit le résultat de la Ligier n°22, suffit à Trouillet et Gauvin pour coiffer la couronne. Passé le cap des cinq heures de course, cette dernière occupe les commandes de l’épreuve, mais l’essentiel est là, la n°39 pointe au 3e rang. Las, si la Ligier polonaise ne l’emporte pas, le trio Trouillet / Gauvin / Pasian coupe la ligne d’arrivée au pied du podium et, devant décompter 24 points, contre 13 à leurs rivaux, le titre leur échappe d’un rien.
3 –Duqueine Engineering fait triompher Norma
A partir de Dijon, la structure dirigée par Yann Belhomme troque sa Ligier pour faire l’acquisition d’une première Norma M30. Une seconde apparaît ensuite à Jarama. A leur bord, les deux équipages (Lucas Légeret / Nelson Panciatici, victorieux à Barcelone, sur la n°9, et Antonin Borga / Henning Enqvist sur la n°8) démontrent leur compétitivité, comme en atteste le double podium décroché à Magny-Cours, mais la victoire se refuse toujours à eux. Jusqu’à Estoril, où la réussite est enfin du côté de la troupe de Gilles Duqueine. En dépit des nombreux passages handicaps dont ils font l’objet, jamais Panciatici et Légeret n’occupent une place en dehors du tiercé de tête, et cette domination se confirme au terme des six heures lorsque la n°9 franchit victorieusement la ligne d’arrivée. Le premier succès en LMP3, dans le cadre du V de V, du constructeur Norma, désormais entité à part entière de la société Duqueine Mobility !
4 –Le pari et la vélocité de DB Autosport
DB Autosport est l’une des premièreséquipes à prendre possession de la nouvelle Norma M30 qu’elle aligne dès la première manche à Barcelone. Daniel Bassora, le boss de la structure bourguignonne, nous confie à cette occasion que l’auto possède un sacré potentiel et qu’elle ne tardera pas à s’illustrer. Notre homme ne croit pas si bien dire ! Dès la troisième manche au Castellet, la n°20 exploitée par ses techniciens et confiée à Jean-Ludovic Foubert, Jacques Wolff et Nicolas Maulini décroche la pole position. Une seconde suivra à Jarama, puis une troisième à Magny-Cours. Point de victoire, malheureusement, mais un statut de meilleur performer en qualifications qui augure une belle revanche en 2018.
5 –Renault R.S. 01 Trophy : la nouvelle arme du PFV
On savait la Renault R.S. 01 performante en configuration GT3. Mais sachez qu’elle l’est également dans le cadre de la catégorie PFV (Prototypes Fermés V de V)… et du classement général. R-Ace GP, avec Mathieu Vaxivière, Emmanuel Collard et François Perrodo, en apporte d’abord la preuve en s’invitant dans le Top-3 du PFV à Barcelone et sur le Circuit Paul Ricard. Puis c’est au tour de l’équipe DEMJ, à partir de Jarama, de le confirmer. A son bord, Massimiliano Mugelli anime en effet les avant-postes, pointant régulièrement dans le tiercé de tête du général lors de ses relais. A la différence de la Renault R.S.01 dotée du kit GT3, celle-ci est dotée de freins carbone, d’un moteur totalement libéré de plus de 550 chevaux, et de sa configuration aérodynamique originale (soit des charges équivalentes aux monoplaces de GP2) qui justifient son éligibilité en PFV. Ne bénéficiant désormais plus de véritable terrain de jeu pour s’exprimer, elle a ainsi désormais trouvé le sien en V de V Endurance Series !