Comme beaucoup d’autres championnats, le SUPER GT va conclure sa saison 2017 et ce sera comme c’est maintenant une tradition sur le circuit de Motegi.
Cette huitième et dernière manche sera décisive pour l’attribution des titres, tant en GT500 qu’en GT300, avec cinq prétendants en GT500 et quatre en GT300.
GT500
La saison a été dominée par les Lexus LC500 qui ont remporté cinq victoires contre deux aux Honda NSX-GT, les Nissan GT-R n’ayant pas encore gagné de course.
Si deux équipages Honda ont triomphé en 2017 -la NSX-GT n°8 du Autobacs Racing Team Aguri, l’équipe de Aguri Suzuki, avec Tomoki Nojiri et Takashi Kobayashi, dans la cinquième manche à Fuji, et la Honda n°64 du Nakajima Racing, avec Bertrand Baguette et Kosuke Matsuura, lors des 1000 Km de Suzuka-, aucun d’entre eux ne peut plus prétendre au titre.
Seuls les pilotes de quatre Lexus LC500 et d’une Nissan GT-R peuvent encore remporter ce titre pilotes.
Ce sont, dans l’ordre du classement actuel : Ryo Hirakawa et Nick Cassidy (Lexus Tom’s n°37), leaders avec 69 points, Kazuya Oshima et Andrea Caldarelli (Lexus Team Le Mans WAKO’S n°6), deuxièmes avec 69 points.
Tsugio Matsuda et Ronnie Quintarelli (Nissan GT-R NISMO n°23) sont troisièmes avec 61 points.
James Rossiter (Lexus Tom’s n°36) est quatrième avec 53 points -son équipier Kazuki Nakajima était absent lors de la deuxième manche à Fuji pour cause de WEC, remplacé pour cette manche par Daisuke Ito, la Lexus n°36 ayant terminé cinquième à Fuji).
Yuji Tachikawa et Hiroaki Ishiura (Lexus Team Zent Cerumo n°38), cinquièmes avec 51 points.
Le barême des points pour les dix premiers est le suivant: 20-15-11-8-6-5-4-3-2-1, avec 1 point supplémentaire pour la pole position, ce point allant aux deux pilotes de l’équipage,
Parmi les postulants, seuls Hirakawa et Cassidy comptent deux victoires -la première dans la manche d’ouverture à Okayama et la seconde lors de la septième manche en Thaïlande-, Rossiter (avec Nakajima) ayant gagné à Autopolis et Tachikawa/Ishiura à Fuji dans la deuxième manche.
Oshima/Caldarelli (trois deuxièmes places) et Matsuda/Quintarelli (deux deuxièmes places) n’ont encore rien gagné cette saison, les autres vainqueurs 2017 étant les champions 2016, Heikki Kovalainen et Kohei Hirate (Lexus SARD n°1) qui ont gagné à Sugo mais qui ne peuvent plus être champions.
Si de nombreux cas de figure sont possibles, les pilotes des Lexus n°37, Lexus n°6 et Nissan n°23 sont en position favorable, Oshima/Caldarelli et Tachikawa/Ishiura étant dans la nécessité absolue de gagner à Motegi et devant bénéficier en plus de beaucoup de circonstances favorables.
En tout état de cause, si Hirakawa et Cassidy terminaient deuxièmes à Motegi, ils seraient assurés du titre quand bien même Caldarelli et Oshima étaient vainqueurs avec en prime la pole position. Les deux équipages totaliseraient 84 points mais les pilotes de la Lexus Tom’s seraient champions au nombre de victoires.
Parmi tous les candidats, seuls trois d’entre eux ont déjà été champions en GT500 : Ronnie Quintarelli, quatre fois (2011, 2012, 2014 et 2015), Yuji Tachikawa, trois fois (2000, 2005 et 2013) et Tsugio Matsuda, deux fois (2014 et 2015, avec Quintarelli). Hiroaki Ishira et Kazuyi Oshima ont été champions GT300 en 2007.
Le classement actuel de la catégorie est ici
GT300
Tout comme en GT500, tout est encore possible. La lutte concerne trois marques : BMW, Lexus et Mercedes-Benz, et quatre équipages.
Nobuteru Taniguchi et Tetsuya Kataoka (Mercedes-AMG GT3 Goodsmile Racing & Team Ukyo n°4), les pilotes du team de Ukyo Katayama, sont les actuels leaders du classement avec 65 points, devant Yuichi Nakayama et Sho Tsuboi (Lexus RC F GT3 LMCorsa n°51), 56 points.
Haruki Kurosawa et Naomi Gamou (Mercedes-AMG GT3 LEON Racing n°65), 52 points, et Shinichi Takagi et Sean Walkinshaw (BMW M6 GT3 ARTA n°55), 46 points. Le barême d’attribution des points est identique à celui des GT500.
Compte-tenu de leur handicap de points, les pilotes de la Mercedes n°65 et de la BMW n°55 devront bénéficier de circonstances particulièrement favorables en plus de leurs propres performances pour être titrés, mais c’est encore jouable.
Kataoka et Taniguchi seraient assurés du titre même en cas de victoire de la Lexus de Nakayama/Tsuboi à à condition de terminer deuxièmes.
Taniguchi/Kataoka ont gagné à Okayama, Nakayama/Tsuboi à Fuji et en Thaïlande, Kurosawa/Gamou à Suzuka et Takagi/Walkinshaw à Fuji, dans la cinquième manche.
Les trois autres victoires ont été remportées par Takamitsu Matsui et Kenta Yamashita (Toyota 86 MC Vivac Team Tsuchiya n°25) à Autopolis -Matsui champion GT300 2016 étant sûr de perdre sa couronne-, et par Katsuki Hiranaka et Bjorn Wirdheim (Mercedes-AMG GAINER TANAX n°11) ,
Une chose est certaine, le titre reviendra à un équipage de GT3, les Mother Chassis du type Toyota 86 MC (championne 2016) et les hybrides telles que la Toyota Prius sont hors du jeu, tout comme la Subaru BRZ R&D Sport.
Seuls deux pilotes ont été champions : Tatsuya Katoaka, en 2009 et en 2014, et Nobuteru Tanigochi, en 2011, et en 2014 avec Kataoka donc.
Le classement actuel GT300 est là
Un point important est à souligner : il n’y aura aucun handicap de poids à Motegi, dans les deux catégories, tous les concurrrents partant à armes égales.