Alors qu’elle joue le titre en International GT Open à deux meetings de la fin de saison, la Lexus RC F GT3 vient faire une apparition en Blancpain GT Series ce week-end au Nürburgring. Albert Costa et Stéphane Ortelli se partagent le volant de la RC F GT3 du Emil Frey Lexus Racing. Le team suisse vient découvrir la série GT la plus compétitive d’Europe. Pour Lexus, ce one-shot permet de montrer la voiture avant un engagement accru en 2018. Loïc David, coordinateur du programme Lexus GT3, est présent en Allemagne pour suivre la progression de la #54. De quoi faire un point avec lui sur l’avancée du programme Lexus RC F GT3…
Le début de carrière de la RC F GT3 en Europe vous satisfait pleinement ?
“Elle est positive avec cinq courses gagnées en International GT Open plus une en VLN, tout cela un an tout juste après l’homologation e la voiture. La Lexus a aussi remporté une victoire au Japon. Il ne reste plus que les Etats-Unis. La performance est là sur les différents championnats. Farnbacher Racing et Emil Frey Racing ont remporté tour à tour des courses en GT Open. Il est important de souligner que la Lexus est fiable. Les essais sont une chose, la course en est une autre. C’est bon signe pour le futur.”
Des autos sont déjà vendues pour le marché européen ?
“Des contacts sont en cours avec différentes équipes. L’intérêt pour la RC F GT3 est bien présent, aussi bien d’équipes qui roulent en Blancpain GT Series qu’en International GT Open. D’autres teams souhaitent aussi diversifier leurs activités. Il faut maintenant concrétiser. A l’heure actuelle, six autos ont été produites. Le règlement Blancpain stipule qu’il faut 20 autos en 3 ans. Reste maintenant à savoir si c’est 20 autos construites et vendues ou seulement produites ?
Lexus apporte un soutien aux équipes présentes ?
“Le soutien se terminera en fin d’année. Il fallait démarrer le programme. Les constructeurs en font de même à chaque début de vie d’une auto.”
La prochaine étape sera les courses d’endurance ?
“Il faut déjà bien négocier l’arrivée en Blancpain Sprint Cup avant de bien terminer l’International GT Open. Des discussions sont en cours pour des courses plus longues. Il faut encore se structurer. 2017 est une année de mise en route. La Lexus débute avec les gommes Pirelli. Il y a des challenges mais l’équipe est prête pour cela.”
Des structures indépendantes gèrent les différents programmes sur les trois continents ?
“TMG va développer la gestion pour l’Europe. TRD USA gère la partie américaine et TRD Japan la partie asiatique. Le point d’entrée pour l’Europe est Cologne. Ce qui est sûr, c’est que toutes les équipes auront un soutien identique.”
L’Intercontinental GT Challenge peut faire partie du menu 2018 ?
“Si des équipes souhaitent disputer le championnat, ce sera à nous organiser en conséquence.”
Le GTE est à l’étude ?
“Il est bien trop tôt pour tirer des plans. La priorité est le programme GT3 et on veut bien faire les choses.”
