Les concurrents des VdeV Endurance Series sont ce week-end à Magny-Cours pour le deuxième meeting 2018, meeting où il n’y aura pas au programme le Challenge d’Endurance Protos, mais nous y reviendrons ultérieurement.
Une météo estivale
Estivale, avec des températures au cœur de l’après-midi flirtant avec les 29°C à l’ombre, et la chaleur était évidemment plus intense sur la pitlane et dans les habitacles !
Après la météo catastrophique de la manche d’ouverture de la saison à Barcelone, les pilotes ont cette fois trouvé des conditions de piste idéales, tranchant avec celles de la manche 2017 sur cette même piste, une manche très, très humide.
Même si sous leur combinaison, il doit faire très chaud, ces conditions météorologiques sont néanmoins plus favorables pour les commissaires.
Palmyr se lance en LMP3…
Ne pouvant aligner ses Norma M20 FC, Kozma Zazazik et Frédéric Crouillet sont cependant restés fidèles à Norbert Santos et le team a engagé une Norma M30 LMP3 (#7). Cette Norma est une M30 ex Yvan Muller et était le châssis de développement de Duqueine. Frédéric Crouillet, « Nelson » et Antoine Weil découvrent la voiture mais l’adaptation se passe pour le mieux.
La retraite 2018 pour Ander Vilariño et Alain Ferté…
La course tronquée de Barcelone aura été la dernière pour l’équipage Ander Vilariño/Alain titreFerté/Philippe Illiano. La Norma JSP3 TFT #2 des doubles champions (2016 et 2017) en titre du Challenge d’Endurance Protos ne courra plus cette année comme nous l’a annoncé le staff de TFT, Alain Ferté et Ander Vilariño arrêtant la compétition.
Pour autant, TFT aligne toujours deux LMP3. Philippe Cimadomo, Jean-Lou Rihon et Simon Philipps, des habitués de TFT, sont toujours aux commandes de la Norma #9, mais la Norma #72, comme son numéro de course l’indique , est « sarthoise », puisque confiée à Arnold et Maxime Robin, ce dernier étant pilote Sarthe Objectif 24. Les deux frères ont été très performants lors des essais libres.
Quelques modifications dans les équipages…
Sur la Ligier JS P3/Cool Racing #19, David Zollinger, privé lui aussi de CN, était initialement inscrit, mais David, bien que présent au circuit ce week-end, a laissé son baquet à un de ses élèves, Marvin Klein, 18 ans, qui sort de deux saisons de F4 et qui était l’équipier de David Zollinger lors du premier meeting 2018 à Barcelone sur la Norma M20 FC Palmyr #40. Kozma Zarazik tient le jeune Marvin Klein en haute estime.
Chez CD Sport, si Vincent Beltoise et Kevin Bole Besançon sont bien au volant de la Norma M30 #30, Eric Debard, primitivement inscrit, n’est pas dans la Nièvre et le troisième pilote de la Norma est Nicolas Melin. Eric Debard roule ce week-end en Blancpain GT Series Endurance au sein du Team AKKA-ASP.
Même si les Ligier JS P3 ont réalisé les meilleurs chronos dans les deux séances du jour (1h30 chacune), il y aura match entre les Ligier et les Norma M30.
Dans la première séance, le britannique Nigel Moore (Ligier JS P3 Viper Niza Racing #65) a été le plus rapide en 1.36.081 , de peu devant Hendrik Still (Ligier Inter Europol Competition #33, Antonin Borga (Ligier Cool Racing #4),et la Norma CD Sport #30 de Vincent Beltoise, ces quatre voitures étant groupées en deux dixièmes.
Dans la seconde, Klaus Bachler (Ligier Wimmer Werk Motorsport #26) a fait le meilleur chrono du jour en 1.35.320 et a réussi à repousser les efforts de fin de séance de Vincent Beltoise (Norma CD Sport #30) en 1.35.335 qui a donc échoué de justesse ; tout comme Antonin Borga (Ligier Cool Racing #4) en 1.35.500. Nicolas Schatz (Norma DB Autosport #20) était quatrième devant Maxime Robin (Norma TFT #72).
Dans le clan des PFV et GT, le meilleur chrono a été fait par Jordan Perroy (Foenix/Solution F #96) en 1.36.594, devant la Renault RS 01 #16 de Massimiliano Mugelli.
Les Foenix de Solution F, plus légères que les GT3 et dotées d’un moteur V8 surpuissant, sont un peu bodybuildées, avec une vitesse de pointe impressionnante (Mugelli flashé à plus de 269 km/h en pointe) et elles rivalisent avec le peloton de tête des LMP3 !
La Ferrari 488 GT3 Visiom #1 souffre évidemment de la comparaison mais peut compter sur sa fiabilité. Jean-Bernard Bouvet n’a pas cherché le chrono, mais a réglé au mieux la Ferrari, en faisant des tests de longévité de pneumatiques et de consommation, à un rythme cependant soutenu. L’aileron tricolore de la Ferrari a désormais son pendant tricolore sur le capot .
Les chronos des libres 1 sont ici
Les libres 2 sont là