C’est comment de rouler avec Manu Collard ?
“Manu Collard, c’est une légende. Au début que je roulais avec lui, je disais à tout le monde que j’étais le coéquipier de Manu Collard. Tout le monde le connaît. Maintenant, c’est comme un grand frère car, au fil du temps, nous sommes devenus très proches.”
Il a toujours envie de gagner ?
“La particularité de Manu est d’avoir toujours la “gnak”, mais dans le plus grand calme. Il est toujours bourré d’énergie, aussi bien sur la piste qu’en dehors. On s’entend à merveille.”
Manu est toujours votre grand frère ?
“Avec François, c’est comme qui dirait notre père (rire). François est même obligé de nous calmer pour les conneries. Je vise la même carrière que la sienne en gardant toujours ce côté humain. Vivre de très bons moments sur la piste, mais aussi en dehors vivre une super expérience. Je me repose sur lui pour trouver des solutions pour la suite de ma carrière. En fait, c’est devenu mon mentor.”
Le courant a de suite pris entre vous ?
“Comment pourrait-il en être autrement ? En 2017, on avait le plus de monde la Parade des Pilotes pour nous soutenir. Même chose pour les demandes d’autographes. Quand tu roules avec Manu, tu en signes des autographes (rire). Il m’a appris beaucoup de choses sur Le Mans, notamment sur l’expérience de la course. En 2014, je l’écoutais donner son retour sur la voiture. A cette époque, j’étais en monoplace où tu apprends plus à piloter qu’à régler une voiture. On s’est connu en 2012 chez 3,2,1 Perform à Font-Romeu avant de rouler ensemble à partir de 2014.”
Mais vous arrivez à rester sérieux tous les trois ?
“Dès qu’on est en dehors du circuit, on rigole beaucoup. En revanche, sur le circuit, on fait les choses très sérieusement. On respecte l’équipe et, pour cela, il faut être très sérieux. C’est aussi de cette façon qu’on fait de belles courses.”
Une anecdote récente ?
“Une seule ? (rire). Il y a quelques jours, il me rejoint en voiture pour faire du vélo. Une fois rentré, il repart chez lui en vélo et ce n’est qu’en arrivant à son domicile qu’il s’est rendu compte qu’il était venu en voiture. Je pense qu’à la fin de ma carrière, je vais pouvoir écrire un livre (rire).”